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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

2021 : le retour d’un tourisme d’avantage écologique et local.

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Coline Blouin

Actuellement en master langues étrangères, relations internationales et stratégies politiques, j'ai toujours été passionnée par la lecture et l'écriture. Décrire l'actualité est donc une façon pour moi de partager mon intérêt pour les questions politiques internationales.
La France devrait, si le taux de vaccination se maintient, retrouver un tourisme dit ‘’domestique’’ à un taux d’avant crise d’ici 2023. La crise sanitaire devrait être un véritable levier pour développer un tourisme vert, plus curieux et plus valorisant pour tous les sites touristique français de secondes zones.

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Selon la plupart des experts, l’industrie du tourisme à l’échelle planétaire devrait retrouver son niveau d’avant-crise en 2024 seulement. Néanmoins le tourisme domestique, c’est-à-dire impliquant des résidents d’un pays voyageant uniquement dans ce pays, pourrait revenir à son niveau d’avant la crise en 2023 dans l’hexagone. Le tourisme en France devrait être constitué de 68 % de voyageurs domestiques en 2021, contre par exemple 58 % en 2019. Quant au tourisme international, il sera dans un premier temps rétabli par le biais des voyageurs des pays frontaliers puis il devrait s’accélérer d’ici 2023. Les prédictions de chaque pays restent différentes. En effet, les solutions vont dépendre des pays et de la quantité d’argent qui sera affectée dans ce domaine. Investir massivement dans ce domaine durant les prochaines années va être certes un gros risques, mais qui pourra s’avérer être très payant.

Un tourisme évidemment plus local…

Les destinations habituellement bondées, comme les grandes capitales touristiques européennes : Venise, Barcelone ou encore Rome seront considérées comme un risque bien trop gros en temps de pandémie. Les capitales du vieux continent devraient en effet retrouver un flux de visiteurs plus modéré, qui ne reviendra pas à la normale d’ici peu. Les voyageurs, que ce soit en Europe ou sur un autre continent, vont de surcroit développer une ‘’phobie’’ de toutes ces villes, qui seront considérées plus à risque que le milieu rural. 

Mais la crainte du virus n’explique pas tout. Les périodes de confinement et de couvre-feu ont générées un besoin de couper avec la ville et de se ressourcer, selon Aurélia Bettati. Il y a aura ainsi probablement moins de courts séjours en ville et de plus en plus de voyages à destination de la campagne, associés à un effet de “bol d’air pur”. L’été 2020 l’a prouvé, les bords de mer, la montagne, les lieux aérés sont davantage prisés avec une volonté de liberté. C’est ainsi que le tourisme local, ciblant généralement une population issue de la région même, semble pouvoir connaître un essor fantastique ces prochaines années.

Une forme de tourisme allant donc de le sens environnemental

Pour de nombreuses ONG de défense de l’environnement, prendre l’avion aujourd’hui est devenu une habitude à combattre. Elles affirment haut et fort que le tourisme en avion est incompatible avec la sauvegarde de la planète. L’ avion pèse pour 40% des émissions liées aux transports dans le secteur du tourisme rappelle certaines d’entre elles. En juillet 2019, ce sont 230 000 avions qui se sont envolés chaque jour dans le monde. Ce chiffre s’est divisé par huit en 2020 et à l’approche des vacances estivales, il est plus que jamais nécessaire de questionner notre rapport aux vacances et au voyage. L’été 2020 a été témoin de l’essor du tourisme local, en France, 71 % des voyageurs partants chaque année à l’étranger se disaient prêt à rester en France durant l’été, et donc découvrir certaines régions de l’hexagone. A-t-on forcément besoin de partir loin pour passer de bonnes vacances ? Cette question reviendra une fois de plus aux centres des débats cet été ou du moins, à la réouverture des frontières.

Le tourisme interne, qui représente en moyenne 69 % de l’économie touristique dans les pays développés devrait donc se rétablir plus rapidement que le tourisme international. C’est le principal levier pouvant être actionné pour favoriser une relance, surtout dans les pays, les régions et les villes où le secteur du tourisme représente beaucoup d’emplois et d’entreprises. C’est également un levier fort, à exploiter un maximum en matière environnemental pour faciliter une transition écologique de plus en plus pressante… 

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