La situation sanitaire est véritablement catastrophique. Ce samedi 1er mai, le pays a enregistré plus de 3 500 morts liés à la COVID-19. Le pays a compté sur cette même journée plus de 400 000 nouvelles contaminations. À New Delhi, l’une des places fortes économiques du pays, les images de corps directement incinérés par manque de places dans les crématoriums ont fait le tour du monde et ont choqué l’opinion publique. La situation dans les hôpitaux n’est pas meilleure, où oxygène, lits et respirateurs manquent de manière très importante.
Un variant déjà présent en France
À la suite de cette évolution sur place, de nombreux pays, comme le Canada, l’Australie ou les Émirats Arabes Unis ou la France, ont décidé d’interrompre toutes leurs liaisons aériennes avec l’Inde. Cette décision n’a néanmoins pas empêché le variant indien d’apparaître dans certains départements en France, mais dans un nombre qui se limite à quelques dizaines.
Néanmoins, le virologue Yannick Simonin, spécialiste des virus émergents, a expliqué sur Franceinfo que les premières informations obtenues montraient que « le variant indien [était] moins contagieux que le variant britannique ». De plus, jusqu’à présent, il indique que « les cas présents en France sont des cas importés ». Il n’y aurait donc pas « jusqu’à présent de diffusion de ce variant sur le territoire ». Ces informations restent cependant à confirmer avec de plus amples études sur les semaines à venir. En effet, pour que ce variant indien devienne majoritaire, il faudra identifier très précisément les différents cas et les éventuels clusters afin de limiter au maximum sa propagation et donc d’empêcher qu’il ne devienne un variant majoritaire dans notre pays.
L’aide internationale s’organise
Ce dimanche 2 mai, la France a notamment envoyé 28 tonnes de matériel médical pour que le pays puisse lutter contre cette situation catastrophique, notamment des générateurs d’oxygène. De nombreux autres pays participent à cette aide internationale afin que l’Inde puisse au maximum empêcher un nombre de morts grandissant. De son côté, pour tenter d’endiguer cette immense vague dans le pays, la vaccination est désormais ouverte à toutes les personnes majeures vivant sur place. Néanmoins, la situation paraît tellement hors de contrôle pour les autorités locales que même cette solution, qui commence à faire ses preuves dans les pays où elle a été le plus efficacement déployée, pourrait ne pas suffire à empêcher un nombre de plus en plus élevé ces prochains jours…
