Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

La saison des Invincibles

Picture of Edouard Carreira

Edouard Carreira

La saison 2003-2004 d'Arsenal a été marquée dans le marbre de l'histoire du football. Alors oui ce club est à la mode en ce moment grâce à leurs bonnes prestations récentes. Pourtant, cette équipe jouit d’un passé très victorieux.

Partagez ce post

Les Invincibles en 2003/2004

Mémorable

Arsenal a remporté le championnat d’Angleterre sans perdre un seul match. Oui on parle bien de ce club, devenu une équipe hors Top 5 anglais pendant de nombreuses années. Avec très peu de campagnes en Ligue des Champions lors de ces 10 précédentes années. Et pourtant, ce dernier a été invincible sur 38 journées dans le championnat dit « le plus compétitif d’Europe ». Une performance qui n’avait jamais été réalisée auparavant en Premier League. Ce règne restera à jamais gravé dans les mémoires des fans d’Arsenal et dans l’histoire du football.

Tout a commencé avec l’arrivée de l’entraîneur français Arsène Wenger en 1996, qui a immédiatement imposé sa philosophie de jeu axée sur la possession de balle et le jeu rapide. Sous sa direction, l’équipe a progressivement amélioré son jeu. Cette saison, Arsenal avait un groupe talentueux composé de joueurs tels que Thierry Henry, Dennis Bergkamp, Robert Pires, Patrick Vieira et Sol Campbell. Les Gunners ont démarré la saison de manière impressionnante, en décrochant leurs neuf premières victoires. Ils ont ensuite continué à accumuler les victoires tout au long de la saison. En concédant seulement 11 matchs nuls et en remportant 26 matchs.

Une des clés de leur succès était leur solidité défensive. Avec seulement 26 buts encaissés tout au long de la saison. Devenu un phénomène très rare dans le football actuel. Leur attaque était également redoutable, avec 87 buts inscrits, soit le deuxième total le plus élevé du championnat. Arsenal a réussi à remporter le championnat d’Angleterre avec 11 points d’avance sur le deuxième, Chelsea.

Cela a été vécu comme une performance incroyable qui a été saluée dans le monde entier et. Cette dernière restera à jamais dans les annales de l’histoire du football.

Quelques évènements marquants

Lors de la première journée de la saison, Arsenal a remporté un match épique contre Everton à Goodison Park, en marquant deux buts en fin de match pour obtenir la victoire 2-1. Cela a donné aux joueurs et aux fans un aperçu de la détermination et de la combativité de l’équipe pour la saison à venir. Une nouvelle fois en septembre, Arsenal est bien proche de perdre leur premier match de la saison. À Old Trafford, devant leur pire ennemi à ce moment-là, le club d’Henry remercie encore Van Nistelrooy d’avoir raté le penalty de la victoire dans les dix dernières minutes. On comprend que quelque chose de spécial se passe du côté de Londres.

Manchester United vs Arsenal le 21 septembre 2003 (Source : Getty Image)

Le 7 décembre 2003, Arsenal a affronté un autre grand rival, Tottenham, à White Hart Lane. Les Gunners ont remporté le match 2-0, marquant leur 12ème victoire consécutive en championnat, établissant un nouveau record de victoires successives en Premier League. Puis cette saison a également vu l’émergence de plusieurs jeunes talents tels que Cesc Fabregas, qui a été lancé en première équipe à l’âge de 17 ans, seulement. Il a rapidement démontré sa place dans l’équipe. Pour ensuite devenir une véritable légende dans le football espagnol et notamment au FC Barcelone.

Questionné en 2014, le coach français est revenu sur cette saison : « Je savais que j’avais une équipe spéciale en 2003-2004 à Arsenal. Mon rêve a toujours été d’arriver à finir une saison sans perdre un match, bien que ce ne soit pas une ambition normale. Ce qui fait que c’était une aspiration si spéciale, c’est parce que je m’efforçais d’atteindre la perfection. La saison précédant les « Invincibles », j’avais dit à mes joueurs que l’objectif idéal était de terminer une saison en étant invaincus. » Pourtant la saison d’avant, le club londonien n’a pas pu gagner le championnat, car trop de pression sur leurs épaules, notamment mise par Wenger, soucieux comme il a dit de la « perfection ».

Des français à l’honneur

Le joueur le plus important de cette saison était sans conteste Thierry Henry. Le Français a marqué 30 buts en Premier League cette saison, remportant le titre de meilleur buteur d’Angleterre. Il conclut l’une de ces meilleures saisons en carrière avec le titre de joueur de l’année de la Premier League pour la deuxième année consécutive.

Thierry Henry et Arsène Wenger (Source : Getty Image)

Robert Pires était un milieu de terrain créatif et un excellent passeur. Il a été un atout offensif considérable pour cette équipe d’Arsenal. Avec 14 buts et 12 passes décisives en Premier League cette saison-là, il a été précieux pour son équipe. Également capable de jouer à différents postes, cela a permis à l’entraîneur Arsène Wenger de l’utiliser selon les besoins de l’équipe. Faisant de lui un joueur très polyvalent. En plus de ses performances sur le terrain, Pires était également un joueur très respecté par ses coéquipiers et l’entraîneur. Bénéficiant d’une grande expérience et était estimé comme un leader dans l’équipe.

Compliqué de ne pas évoquer que sans lui, tout aurait été différent, le chef d’orchestre : Arsène Wenger. Connu pour sa méthode d’entraînement innovante et pour sa pratique de la médecine sportive avancée. L’entraîneur a introduit des techniques d’entraînements modernes, comme l’utilisation de la vidéo pour analyser les prestations de l’équipe et des joueurs individuels, pour améliorer leur rendement. Egalement connu pour sa capacité à gérer les égos de ses joueurs. Il a réussi à maintenir une bonne ambiance dans l’équipe malgré la présence de joueurs très talentueux et des personnalités fortes. Son refus de se contenter de défendre le résultat, cela a été un élément clé de la réussite de l’équipe cette saison.

En très grosse forme depuis le début de saison, Arsenal a parfaitement lancé sa quête vers le sacre. Ce n’est pas Wenger mais le disciple de Guardiola, Mikel Arteta qui règne en main de morte sur son effectif. Si vous êtes tombés amoureux de la fougue qui anime ces joueurs ou encore de ce club aujourd’hui, rassurez-vous, de belles histoires et des moins belles, vous reste à découvrir sur cette immense figure du football.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Total
0
Share