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L’Affaire Hulot

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L’ancien ministre français de la Transition écologique est au cœur d’un nouveau scandale, le mettant en cause pour agressions sexuelles. Une enquête d'”Envoyé spécial” a révélé l’affaire aux yeux du grand public lors de la diffusion de l’émission jeudi 25 novembre dernier.

Source: France Inter

Nicolas Hulot est accusé par au moins six femmes, dont une mineure au moment des faits, de viol et d’agressions sexuelles, qui auraient été commis entre 1989 et 2008.

L’émission relate notamment l’enquête controversée publiée par le magazine Ebdo en 2008, qui aborde la plainte pour viol déposée en 2008 par Pascale Mitterrand à l’encontre de Nicolas Hulot. Cependant cette dernière s’est défendue, par l’intermédiaire de ces avocats, de ne jamais avoir voulu médiatiser l’affaire.

Par ailleurs l’ancienne animatrice de télévision Maureen Dor et une ancienne employée de TF1, ont livré leurs témoignages écrits à « Envoyé spécial ».

Une enquête préliminaire a été ouverte dès le lendemain des révélations par la Procureure de Paris.

Les craintes se portent cependant sur la prescription des faits, qui risquerait de résulter en un classement sans suite des plaintes.

La réaction de l’accusé a été de quitter définitivement la vie publique, ainsi que l’abandon de la présidence de sa fondation éponyme, sous le coup, non pas de sa culpabilité, mais plutôt de son « écœurement ». Il affirme en effet avoir la “conscience tranquille“.

Des réactions éclectiques

Nicolas Hulot lui même avait anticipé sa réplique sur BFM-TV avant la parution de l’émission. Il déclarait: « Ni de près ni de loin je n’ai commis ces actes, ces affirmations sont mensongères »

Il a reçu le soutien du premier ministre , qui dit n’avoir « aucune raison de douter de la parole »

Le président Macron a quant à lui déclaré ne pas se fier aux “rumeurs” à travers le porte-parole gouvernemental, Benjamin Griveaux.

L’accusé ironisait par ailleurs: « Je sais que j’ai un physique très ingrat et que donc seule la contrainte me permet de vivre des histoires d’amour… Mais plus sérieusement, je n’ai jamais séduit par contrainte », attirant les foudres twittériennes de la ministre déléguée chargée de l’égalité femmes-hommes, Elisabeth Moreno, qualifiant ses propos “intolérables“. La Fondation des femmes n’a pas non plus manqué de rétorquer en réclamant « un peu de décence ».

L’ancienne candidate à la primaire écologiste Sandrine Rousseau se réjouit de cette affaire, qui selon elle s’inscrit dans un mouvement de remise en question plus global. ” C’est le #metoo politique qui commence. Ça bouge. Enfin. Enfin un homme politique est déstabilisé dans sa fonction et ça ne fait que commencer. ”

Le secrétaire national d’EELV Julien Bayou a réaffirmé que personne au sein du parti n’avait eu connaissance de possibles agressions de Nicolas Hulot sur Public Sénat.

Des dégâts collatéraux?

Proche de l’accusé, l’ex porte-parole EELV Matthieu Orphelin, confiait aux journalistes du Quotidien avoir été le “fusible facile“. Ce dernier a en effet été mis en retrait pour ne pas parasiter la campagne du candidat EELV à la présidentielle.  Cependant, il continue de soutenir la promesse portée par Yannick Jadot lundi 29 novembre, à savoir l’«impunité zéro» contre les «mecs qui se pensent puissants» et qui contraignent des femmes.

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