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L’Autriche face au confinement, quelles conséquences économiques ?

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Florian Tupinier

Suite à l'annonce d'un nouveau confinement en Autriche, les bourses européennes ont enregistré de fortes baisses. En France , Les annonces à venir d'Olivier Véran et les souvenirs des précédents confinements, devrait tendre encore un peu plus le climat social.

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Annonce autrichienne face au covid-19
L’échappatoire vaccinal: L'Autriche face au confinement

Suite à l’annonce d’un nouveau confinement en Autriche, les bourses européennes ont enregistré de fortes baisses. En France, les annonces à venir d’Olivier Véran et les souvenirs des précédents confinements, devraient faire monter la pression à un an de la présidentielle. En un mot, la recette parfaite pour tendre encore un peu plus le climat social. Face au confinement, les investisseurs sont attentifs aux conséquences économiques.

Les investisseurs se méfient du risque de confinement.


La nouvelle du retour du confinement en Autriche a impacté fortement les places boursières européennes. Vendredi matin, le chancelier autrichien a annoncé un confinement de l’ensemble de sa population, vaccinés compris, à partir du lundi 22 novembre. Cette annonce brutale répond à l’augmentation prononcée du nombre de cas de COVID 19 dans le pays. En cette fin d’année, l’Autriche enregistre en effet une moyenne de 12.000 contaminations par jour.


Les autorités mettent en avant le caractère impératif de ces dispositions dans un pays où le taux de vaccination est de seulement 66 %. En effet, l’exécutif autrichien estime ne pas avoir le choix face à cette recrudescence des cas de contamination. L’absence de vaccination chez de nombreux Autrichiens entrainant de facto une hausse significative de la mortalité.
Ce taux inférieur à de nombreux autres pays européens a été qualifié de « honteusement bas » par le gouvernement. À titre d’exemple, la France est vaccinée à plus de 75 %.


L’échappatoire vaccinal: L’ Autriche face au confinement


Face à ces chiffres décevants, les autorités autrichiennes ont durci leur posture en rendant la vaccination obligatoire à partir du 1er février.
Leurs homologues allemands n’ont pas hésité à les suivre. En effet, Angela Merkel a dévoilé toute une série de mesures visant les non vaccinés.
Ceux-ci n’auront plus accès aux lieux publics, des restaurants aux musées jusqu’aux salles de spectacle. À ce stade, le ministre de la Santé n’écarte pas le recours à un nouveau confinement si la situation l’exige. L’évocation de ce scénario-catastrophe a crispé les marchés financiers en fin de semaine surtout après l’annonce de l’Autriche face au confinement.


L’économie retient son souffle


En Bourse, l’indice de référence allemand (Dax 40) a été le premier à réagir. Il a chuté en une demi-journée de près de 100 points.
En France, Le CAC a suivi le mouvement. En fin de matinée, le baromètre parisien s’inscrit en repli de 0,28 % de sa cotation. Ailleurs en Europe, le FTSE MIB à Milan perd 0,6 % et l’IBEX 35 de Madrid recule de 1 %. Derrière cette baisse, se cache une perte de confiance croissante des investisseurs. Ils se méfient aussi bien des capacités de redémarrage de l’économie que des politiques vaccinales intra-communautaires. Ces investisseurs autrefois confiants ne peuvent désormais plus ignorer que le durcissement des politiques sanitaires aura un impact néfaste sur l’économie réelle.

Les conséquences terribles des derniers confinements


Si les investisseurs paniquent à l’évocation du confinement, c’est parce qu’ils ont été durement touchés par les dernières mesures sanitaires. .
En outre, l’exemple du milieu de l’aéronautique est évocateur. La chute de près de 80 % du trafic aérien n’est pas restée sans conséquence. Cette diminution brutale de la fréquentation des aéroports a entraîné un nombre de faillites recors dans le domaine concurrentiel de l’aviation civile.
Ces faillites se sont exprimées par de nombreuses commandes annulées pour les constructeurs. Plus que quelques grands noms comme Airbus et Boeing de très nombreux sous-traitants ont aussi été laissés sur le carreau.


Globalement, la baisse spectaculaire du prix du baril qualifié par certains de « sang de l’économie » a témoigné de l’arrêt complet de l’économie.
La perspective d’un tel désastre n’a pas fini d’alimenter la volatilité sur les marchés et de donner des sueurs froides aux patrons.

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