Depuis quelque temps, les plans de relance économique font apparition dans chaque coin du monde.
Dans un pays où les espèces sont appréciées, le Japon se positionne dans l’optique de renforcer sa position à l’international. Selon l’agence internationale, le projet d’une cryptomonnaie est né de la prise de conscience des autorités de Tokyo face à leur retard dans ces méthodes financières. “Le Japon possède de nombreuses plateformes numériques, mais aucune n’est assez solide pour surpasser les paiements en espèces” a exprimé Hiromi Yamaoka cité dans l’usine digitale.
Selon l’agence de presse Londonienne Reuters, la BOJ effectuera ses expérimentations jusqu’en mars 2022. Notons que d’après Crytonews, le directeur exécutif de la banque “Shinichi Uchida“ explique qu’aucun engagement ferme ne sera pris concernant l’émission de ce Yen. De plus, sa déclaration aux politiciens et aux banques a été très claire : “Bien que la position de la BOJ concernant l’émission d’une CBDC reste inchangée, nous pensons qu’initier des expérimentations à ce stage est une étape nécessaire “.
Pourquoi des tests aussi longs ?
Pour la simple et bonne raison d’être certain que le Yen digital soit correctement intégré dans notre société. Les examens permettront de vérifier la “faisabilité technique de l’émission, de la distribution et du rachat de sa monnaie numérique de banque centrale (CBDC)“. L’étude de ce nouvel investissement pourrait croître rapidement grâce aux nouvelles tendances de la finance. Les principales banques nippones soutiennent le nouveau Yen numérique. En effet, « Le Japon possède de nombreuses plateformes de règlement sans numéraire, mais qui n’ont pas encore submergé l’utilisation de l’argent liquide ».
Le but premier est de créer un cadre qui puisse interagir avec les autres plateformes existantes. Les trois banques les plus réputées du pays : Mitsubishi UFJ Financial Group, Mizuho Financial Group Inc. et Sumitomo Financial Group Inc. ont adhérées en lançant leurs systèmes de paiements numérisés. Cependant, les retombées sont encore faibles.
Comment être sûr que le numérique est notre avenir ?
Dans “le paysage des cryptomonnaies souveraines“, nous sommes tous témoins de l’essor du bitcoin et de ses récents records. Avec un prix multiplié par quatre en 2020, il a tout de même dépassé le stade des 50 000 dollars. De multiples facteurs nous montrent donc que nos investissements évoluent en même temps que notre système. De la Banque de France, en passant par l’Amérique du Sud et la Banque Centrale d’Argentine, la course est lancée face à cette révolution fiduciaire.
Nous pouvons prendre l’exemple de l’Asie qui “dématérialise déjà 70 % de ses transactions“ et de ce fait, est plus favorable à cette évolution de paradigme en suivant le cours de l’histoire. Le gouvernement a également montré son soutien à la BOJ. Le plan d’une finance numérisée qui impliquera bientôt de nouveau record dans cette décennie inédite.
