Les chiffres du commerce en ligne donnent le tournis. Ce type de consommation ne fait qu’augmenter. Certains consommateurs ne jurent désormais que par Internet lorsqu’il s’agit de réaliser des achats. Les clients se ruent de plus en plus sur leurs ordinateurs pour faire leurs achats.
Pour quelles raisons ? Peut-être pour leurs praticité, le gain de temps, la multitude de choix ou bien les économies.
La Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement avait publié des chiffres pour l’année 2019. Il en ressortait que le volume du commerce électronique mondial avait progressé de 4 %, pour atteindre 26 700 milliards de dollars. En 2020, en tenant compte de la pandémie mondiale et la fermeture des magasins du fait des confinements et autres restrictions, les chiffres se sont envolés. L’organisme, a mis en avant la hausse totale des ventes électroniques de 16 % à 19 %.
Les meilleures ventes en ligne sont réalisées aux États-Unis avec un volume atteignant 9,580 milliards de dollars en 2019, soit 45 % du PIB. Loin derrière, le Japon arrive en seconde position avec 3,416 milliards de dollars quasiment entièrement consacrés au B2B, devant la Chine (2,604 milliards de dollars). Pour cette dernière, 60 % des transactions sont des ventes en direction des particuliers.
En Chine, on note qu’il y a plus de 639 millions d’acheteurs en ligne contre 189 millions aux États-Unis. Ces ventes correspondent à peu près 25 % des ventes au détail total. C’est un peu moins qu’en Corée du Sud (26 %) mais plus qu’aux États-Unis (14 %).
La France se positionne à la sixième place avec un volume de vente de 785 milliards de dollars, dont 38 millions d’acheteurs en ligne. La catégorie des services dans son ensemble a baissé de 10%, tandis que la vente de produits a progressé de 32%. Cela a changé la donne e-commerce français, puisque les produits pèsent désormais 54% des ventes en ligne, contre 46% l’année précédente.
