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Le monde du sport appelle au boycott sur les réseaux

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Du vendredi 30 avril au lundi 3 mai, une grande partie du monde du sport s’est éteinte des réseaux sociaux. Plusieurs sportifs et clubs, majoritairement anglais, ont initié vendredi soir dernier, à un mouvement de boycott. Cet acte qui a duré tout le week-end, avait pour but de protester face aux différentes injures présentes en ligne, notamment le racisme. Afin de lutter contre ces insultes discriminatoires, le monde du sport s’est mobilisé à travers un black-out total sur les réseaux sociaux.

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No to racism

Depuis maintenant plusieurs années, Internet a pris une place grandissante dans le secteur du sport. Que ce soit au niveau des médias, des sites internet et surtout des réseaux sociaux. De nos jours, le monde du sport compte une communauté d’internautes de plus d’un milliard de personnes sur les réseaux. Ainsi, sur Instagram, on voit qu’en 2021, le club de football le plus suivi est le Real Madrid avec 97,5 millions d’abonnés. Ensuite, vient le FC Barcelone avec 96,3 millions d’abonnés. Enfin, la Juventus complète ce Top 3, comptant 48,5 millions de followers. À travers ces chiffres, on observe que l’importance du secteur du sport est énormément liée aux réseaux sociaux. 

La marque des injures

Internet est donc vu dans un premier temps comme une réelle aubaine pour le marché et l’économie sportive. Toutefois, il existe perpétuellement un revers de la médaille. Derrière cette conjoncture économique fructueuse, se cachent de nombreuses obscurités. En outre sur les réseaux sociaux, les abus discriminatoires envers différentes personnes ont augmenté au cours de ces dernières années. Selon les dires de Manchester United, les insultes envers les joueurs de football ont été multipliées par 4,5, depuis septembre 2019. On a analysé que 86 % des publications étaient racistes et 8 % homophobes ou transphobes. Le jeune Anglais, Marcus Rashford et le français Anthony Martial, ont été victimes de ces posts.

Le 11 février dernier, les responsables du football anglais ont adressé une lettre ouverte à Jack Dorsey et Mark Zuckerberg. Ce sont les dirigeants respectifs de Twitter et de Facebook. Ce courrier appelait « À prendre des mesures pour des raisons de simple décence humaine ».

Néanmoins, Twitter a répondu que les commentaires provenant de comptes anonymes ne seraient pas censurés.

La mobilisation en marche

C’est donc pour combattre cette violence sur les réseaux sociaux, que des clubs et des sportifs de haut niveau, ont fait écran noir sur la toile, afin de dénoncer cette terrible situation. Le mouvement a été initié la semaine dernière par les clubs de Premier League, de Championship et de Super Ligue féminine. Les structures anglaises ont également annoncé que des sanctions ont été mises en place envers six personnes accusées d’avoir insulté, sur les réseaux, l’attaquant sud-coréen jouant à Tottenham, Heung-Min Son.

La mobilisation a donc pris de l’ampleur en s’élargissant dans d’autres sports. Le monde de la Formule 1 a participé et a pris part au boycott. En effet, le Britannique Lewis Hamilton a annoncé vendredi dernier sur Twitter : « Qu’il ne serait plus actif sur les réseaux ce week-end, en solidarité avec la communauté du football. » L’UEFA, l’organisation du tournoi de Wimbledon, le Prince William et différentes fédérations sportives anglaises ont participé au boycott. 

Du côté français, la fédération française de rugby a pris part au mouvement en énonçant « Répondre à l’appel du boycott des réseaux sociaux, afin de sensibiliser et dénoncer le fléau qu’est le racisme, le harcèlement et la discrimination sur Internet ». Le FC Nantes a également communiqué sur son compte Instagram afin d’informer son absence sur les réseaux ce week-end. 

uijko

C’est donc ce mardi que les réseaux sociaux des clubs anglais sont de nouveaux actifs. Cependant, il ne faut donc pas oublier le message véhiculé contre les insultes racistes durant le week-end, avec notamment le « See racism see red » de Manchester United ou encore le « Stop the hate. Stand up. Report it. » de Liverpool. 

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