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Le Moyen-Orient : Le combat sans fin entre l’Israël et l’Iran

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CSactu

La guerre de l’ombre d’Israël contre l’Iran continue de plus belle. Après le sabotage du centre nucléaire de Natanz du dimanche 11 Avril 2021, la République islamique s’est directement tournée vers ses voisins israéliens. Une nouvelle humiliation pour l’Iran réprime le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif.

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Guerre dite « d’ombre » mise au jour. 

Pour le Mossad (le renseignement Israélien), leur succès livrera à une offensive qui n’étonnera personne. Encore moins Israël qui n’est pas à sa première tentative. Nous nous rappelons le virus informatique de 2010 qui avait condamné un millier de centrifugeuses à Natanz même. Le combat monte en grade jour après jour, face aux accusations israéliennes face à la volonté de l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire et ainsi effacer Israël du continent. Notons la montée de violences de l’État hébreu qui est accusé d’avoir assassiné Mohsen Fakhrizadeh en novembre dernier dans les alentours de Téhéran. Plusieurs médias locaux ont expliqué que ce spécialiste responsable du programme nucléaire iranien est mort à la suite d’une attaque “explosive“ terroriste sur la voiture de M. Fakhrizadeh. 

Les services secrets israéliens et leurs alliés américains ont toujours eu la main longue mais ont bien entendu nié l’existence d’un complot contre ce chef iranien. 

Un affrontement qui dépasse la terre

Après les attaques directes et indirectes au Liban et en Syrie, les sabotages et assassinats ont mené nos acteurs directement à l’eau ! Le 25 Février, le MV Helios Ray, navire israélien a subi une attaque, puis le Shahr-e-Kord pour le camp adverse non loin du territoire Syrien. Il est certain que ces rivalités sont en lien avec les cyberattaques ayant permis à Israël d’accéder à plus de 55 000 pages des archives nucléaire iraniennes. La Presse ne laisse pas la question du nucléaire en suspens et exprime un lien direct au nucléaire : “Certains peuvent dire que ça commence avec les archives que le Mossad a ramenées en Israël, d’autres avec l’assassinat de Soleimani […]. Mais ces évènements sont liés à la question nucléaire, à la tentative de l’Iran de s’installer en Syrie et à la volonté d’Israël de l’empêcher “.

Quoi qu’il en soit, les deux parties doivent garder leur sang-froid. La presse utilise l’expression “éviter une escalade“ pour décrire cette volonté de bâtir un avenir sur une politique droite envers ses valeurs et ses propos. L’Iran de son côté reste accrue sur les négociations avec les États-Unis pour sauver l’accord du nucléaire iranien de 2015 qui n’étaient plus d’augure sous l’administration Trump. Benjamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël quant à lui doit assumer les tensions face à la Palestine. Notamment en prenant exemple du samedi 24 avril où Jérusalem a subi plusieurs jours les affrontements entre les forces et les manifestant. Ils ont été reconnus comme “les heurts les plus importants depuis des années dans la ville sainte“ d’après france24. Même si la Jordanie appuie Israël depuis toujours, grâce à leur liaison d’un traité de paix (les accords de Rhodes), elle a tout de même condamné les attaques “racistes“ israéliennes face à cette haine incessante sur la terre sacrée des religions. 

Un territoire peuplé supportant l’agressivité du continent alors que ce peuple est constitué d’une communauté internationale.

Le statut de Jérusalem, un dilemme conflictuel

Même de nombreux textes appuient l’image de ces Lieux saints regroupant trois grandes religions monothéistes, son statut particulier sème des tensions israélo-palestiniennes. Le “corpus separatum“ partageant la Palestine en deux Etats a été adopté en 1947 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Le règlement de La Haye de 1907 et 4e Convention de Genève de 1949 sont considérés, à juste titre, comme les pouvoirs administratifs, annoncés par le droit international. Cela peut paraître absurde à la vue de l’indépendance de l’Etat Palestinien. 

Cependant, la présence considérable d’étrangers engage davantage les responsabilités du pays d’accueil, mais aussi de la sécurité du citoyen. La déclaration universelle des droits de l’homme a été rédigée afin qu’un pied d’égalité dans le monde soit respecté, celle de la reconnaissance et de la dignité humaine prime. Le préambule stipule très clairement que : “La méconnaissance et le mépris des droits de l’Homme conduisent à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité“. En 1948, le commencement d’un monde où l’humain sera libre de s’exprimer et de croire.

Qu’en est-il donc pour ce Lieu Saint qui réunit un grand nombre chaque année de religieux, de religions, et englobe les monuments historiques depuis des décennies ? Le cocktail explosif entre religions, politique et droit de l’homme… 

plus d’informations: https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20210424-de-nouveaux-heurts-à-jérusalem-benjamin-netanyahou-appelle-au-calme ou sur https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/04/15/accord-sur-le-nucleaire-iranien-quarante-deux-ans-d-hostilite-radicale-pesent-sur-le-dialogue-que-teheran-et-washington-reprennent-a-vienne_6076813_3232.html.

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