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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

Le vrac s’invite dans vos paniers :

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Est-ce une nouvelle mode qui pointe le bout de son nez ? Ou une envie de consommer différemment de façon plus responsable ? Les motivations sont aussi bien écologiques qu’économiques. Cette consommation plaît de plus en plus ces derniers temps.

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Récemment, le gouvernement voulait encourager le développement de la vente en vrac dans les grandes surfaces. Cette mesure a malheureusement été retoquée par le Conseil d’État. Parmi les propositions évoquées à la Convention citoyenne sur le climat, il y en avait une qui obligeait les grandes surfaces à consacrer au minimum 50 % de leur surface de vente au vrac d’ici 2030. Le gouvernement a finalement fixé ce seuil à 20 % dans le projet de loi présenté en Conseil des ministres.

  • Quelques chiffres :

En 2020, le chiffre d’affaires du marché du vrac s’élevait à 1,3 milliard d’euros tous circuits confondus. Quant à la croissance du marché, elle s’est élevée à 8 % en 2020.

En décembre 2020, la proportion de foyers acheteurs de vrac était de 37 %. Quatre foyers sur dix achètent en vrac. 46 % des acheteurs de produits en vrac sont des consommateurs réguliers avec un acte d’achat ou plus par mois. Un foyer sur cinq est acheteur régulier. Cela représente 19 % des foyers français.

Les motivations des consommateurs ne sont pas exclusivement écologiques. Il faut tout de même savoir que cent milliards d’emballages sont jetés chaque année par les Français. À cause de cela, des millions de tonnes finiront soit dans une décharge, soit dans un incinérateur ou dans l’océan, entraînant la destruction de la biodiversité. En conséquence, ils entraînent la mort de plus de 100 000 mammifères marins chaque année.

La motivation principale des consommateurs est d’acheter la juste quantité, pour ainsi réduire les déchets d’emballages. D’autant plus que certains consommateurs se sont rendu compte des dangers liés aux emballages. Ces emballages sont en contact direct avec les aliments. Tout d’abord, il y a énormément de plastique, contenant un mélange de bisphénols A, phtalates et de retardateurs de flammes. Ce sont des perturbateurs endocriniens qui s’accumulent et agissent sur le corps humain même à des doses extrêmement faibles. Mais également les conserves qui sont faites à base d’aluminium. Cette matière pourrait être impliquée dans des maladies telles que Alzheimer ou Parkinson. 

Au sujet des circuits privilégiés par les acheteurs réguliers de vrac, les grandes et moyennes surfaces se placent en tête avec 61% et 53% qui achètent en magasins bio. Seulement 10% consomment dans les épiceries spécialisées dans le vrac.

  • Limites :

Malheureusement la Covid-19 s’est également immiscée sur le marché du vrac. Des préconisations d’hygiène à destination de tous les commerces vendant des produits en vrac, se sont ajoutées aux recommandations du gouvernement. Il est recommandé de se faire servir au maximum par le commerçant et éviter autant que possible de se servir soi-même. La crise sanitaire a impacté radicalement ce marché émergent, cela étant dû à l’inaccessibilité des rayons vrac.

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