Avec l’arrivée de l’été ce samedi 21 juin 2025, des températures caniculaires font leur retour. De quoi pousser les amateurs de sports aquatiques à ressortir planches et maillots de bain. Mais chez CSactu, on s’est posé la question : tout le monde est-il en sécurité face aux sports aquatiques ?
Les week-ends, de nouvelles compétitions aquatiques
La France, première destination touristique mondiale, voit ses plages devenir des lieux de rassemblement incontournables pour baigneurs, surfeurs et autres passionnés. Grâce à de nombreuses compétitions comme la Freestyle Cup à Marseille, les week-ends d’été s’annoncent animés.
Ce week-end promet une ambiance festive, avec au programme : concerts, initiations, yoga. Du 21 au 23 juin 2025, la plage de la Vieille Chapelle / Borély accueillera les épreuves de Big Air et Foil, ouvertes aux professionnels comme aux amateurs.
Un impact encore positif des JO
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont laissé un héritage durable. Le nageur Léon Marchand a suscité un véritable engouement, entraînant une hausse des inscriptions dans les clubs de natation. L’État a investi massivement dans la rénovation des piscines municipales, via des subventions et des dotations accrues. Un effort qui contribue à renforcer et à pérenniser le secteur aquatique en France.
Le pays reste l’un des mieux dotés en matière d’éducation à la natation, avec 4 135 piscines réparties sur l’ensemble du territoire — une densité supérieure à celle de ses voisins européens. Tous les élèves du primaire bénéficient de cours de natation. Et pourtant…
Une sécurité de rigueur
Entre marées, vents et vagues de chaleur, les côtes françaises peuvent se révéler dangereuses. Chaque année, un rapport de la Fédération Française des Maîtres-Nageurs Sauveteurs (FFMNS) évalue les accidents liés à la baignade. En 2023, les noyades estivales ont diminué de 16 %. Une avancée, certes, mais les chiffres restent préoccupants.
Lancé en 2019 par l’ancienne ministre des Sports Roxana Maracineanu, le plan « Aisance Aquatique » permet une meilleure formation des enfants pour prévenir les noyades dès le plus jeune âge.
Mieux prévenir pour mieux protéger
André Blaty, président de la FFMNS, est à l’origine de la mise en place des drapeaux de plage, visibles sur tout le littoral. Ces signaux indiquent le niveau de dangerosité de la mer, en fonction du vent, des courants ou encore des écarts de température entre la terre et l’eau.
Interrogé sur FranceInfo le 22 mai 2025, Axel Lamotte (membre de la FFMNS) a rappelé les bons réflexes à adopter. Il insiste sur l’éducation des enfants, mais aussi sur la vigilance des parents. En effet, un enfant qui se noie est souvent un enfant seul. Les mineurs représentent près de la moitié des cas de noyade en France, les adultes constituant l’autre moitié.