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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

Mia, 8 ans, et sa mère, soupçonnée de son enlèvement, retrouvées après plusieurs jours de cavale

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CSactu

Ce mardi 13 avril 2021, dans les Vosges, la petite Mia, 8 ans était enlevée à sa grand-mère. Quatre personnes ont été placées en garde à vue depuis. La mère, soupçonnée d’être la commanditaire, a fini par être retrouvée avec la jeune fille.

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Enlèvement Mia, image Europe 1

4 hommes, âgés de 23 à 60 ans et soupçonnés d’être liés à cet enlèvement, ont été arrêtés le vendredi 16 avril. La mère de la petite fille, Lola Montemaggi, les aurait contactés par Internet afin de leur faire récupérer Mia, dont elle a perdu la garde sur décision de justice. Parmi eux, trois ont reconnu les faits, et l’un d’eux estime même avoir agi « à la Arsène Lupin », rapporte le procureur de la République d’Épinal, Nicolas Heitz. Ce dernier précise par ailleurs qu’elle souhaitait « récupérer sa fille dont elle s’estimait injustement séparée dans le but de partir à l’étranger ». Les kidnappeurs se sont présentés comme travaillant pour la protection de l’enfance devant la grand-mère de Mia.

Les personnes chargées du kidnapping de la petite fille ont par ailleurs évoqué une exfiltration, suite à l’enlèvement de Mia. En effet, les Vosges étant très proches des frontières allemande et suisse, le procureur de la République a notamment reconnu qu’il n’excluait pas la possibilité que la mère ait déjà quitté le territoire avec sa fille.

Chez l’un des suspects, les forces de l’ordre ont notamment retrouvé un discours à tenir auprès de la grand-mère de Mia et une voiture liée à l’enlèvement. Les différentes personnes chargées du rapt sont décrites par leurs voisins comme proches des théories complotistes. Ils étaient également surveillés par la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure), car suspectés de pouvoir commettre des projets « flous » d’actions violentes. 

Au-delà de ces éléments, il faut rajouter au portrait de ces quatre ravisseurs, leur appartenance à divers groupes Facebook de survivalistes. Cependant, rien ne prouve qu’ils se connaissaient plus précisément avant de se rencontrer en prévision de cet enlèvement. Tous ont vu leur garde à vue être prolongée et les forces de l’ordre espèrent que ce renouvellement les aidera à recueillir plus d’informations, notamment pour obtenir plus de détails liés à cet enlèvement.

Ce samedi 17 avril, un ancien compagnon de Lola, témoignait néanmoins sur Franceinfo en déclarant notamment que la mère « n’avait jamais été violente avec sa fille ». Il a également décrit le 11 janvier, date où Mia a été retirée à sa mère, comme « la pire chose pour elle ». 

Le dispositif « Alerte-Enlèvement » a par ailleurs été activé dans un premier temps le jour de l’enlèvement à 11h30 avant d’être levé quelques heures plus tard, sans que la petite fille n’ait été retrouvée durant ce laps de temps. 

Les recherches pour retrouver la jeune femme de 28 ans ainsi que sa fille se sont poursuivis jusqu’à ce dimanche matin, où mère et fille ont été retrouvées dans « un squat de la commune de Sainte-Croix », en Suisse, comme l’a annoncé François Pérain, procureur de la République de Nancy.

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