Le serbe a donc remporté, ce dimanche 11 juillet 2021, son 6ième Wimbledon et rejoint donc Federer et Nadal au sommet de son sport. Berrettini semblait dépassé dès l’entame de match, mais a ensuite posé des problèmes au N°1 mondial. Malheureusement, pour l’italien, son adversaire avait réponse à tout, comme depuis le début de l’année. Il règne donc en maître depuis maintenant de longs mois sur le circuit ATP, où il écrase tout sur son passage.
Novak est-il invincible ?
Le fait de se poser cette question montre à quel point la domination de Djoko sur le circuit est immense. Il s’est adjugé ce week-end, le troisième Majeur de l’année en autant de levées du Grand Chelem jouées, une performance que personne n’avait réussi depuis Rod Laver en 1969. Le serbe n’a pas manqué l’occasion pour revenir à la hauteur de Roger et Rafa. Lors de cette quinzaine londonienne presque parfaite, il n’a laissé que 2 sets en route. Le premier, lors de son 1er tour et le second, lors de la finale.
Djokovic n’a jamais semblé en danger lors du tournoi anglais, et, le plus marquant, c’est qu’il n’a pas eu besoin de forcer, sans jouer un tennis exceptionnel pour écarter tous ses adversaires. Il démontre une marge démesurée, comparé aux autres du circuit mondial.
La nervosité… et l’histoire
Malgré sa nervosité qui l’envahissait à la suite de l’enjeu, le numéro 1 mondial a su prendre du recul pour analyser le hold-up que venait de réaliser Matteo Berrettini. Celui-ci venait de remonter un retard de 5-2. Personne n’aurait pensé cela, après le début de ce premier set. Mais Djokovic était plus que jamais maître de son destin et avait les clés de la partie malgré tout. L’italien devait faire face à l’excellent service de son adversaire, mais aussi des qualités exceptionnelles d’anticipation et de sa couverture de terrain sans faille.
Score final : 6/7 6/4 6/4 6/3
Un physique intact, malgré ses 34 ans
À cet âge-là, les joueurs/joueuses professionnel(le)s commencent à partir à la retraite, ou sont en guerre contre des blessures à répétition. Mais le serbe nous donne l’impression du contraire. La confiance absolue de son physique est SA garantie suprême. Son corps est une machine de guerre. Celui qui lui a permis de renverser des montagnes et des matchs titanesques. Comme par exemple, en finale de l’Australian Open en 2012, un match qui aura duré 5h53 précisément. Une finale remportait en 5 sets face à son plus grand rival, l’espagnol, Rafaël Nadal.
Voir aussi : Novak Djokovic s’impose en patron
Mais où en sont Federer et Nadal ? 20-20-20
Depuis 2018, en 14 GC joués, Novak en a gagné 8. Soit plus de la moitié des GC à lui tout seul. Juste insensé, et il reste l’US Open 2021, où il partira ENCORE avec l’étiquette de grand favori, pour réaliser le Grand Chelem sur une année civile.
Pendant ce temps-là, Roger et Rafa semblent ne plus suivre la cadence. Nadal ne gagne presque que sur terre parisienne maintenant, depuis 2017, avec 4 victoires, mais aussi 2 victoires à l’US Open. Pendant que Federer, depuis son come-back inédit en 2017, a gagné 2 Open d’Australie et 1 Wimbledon.
Seulement, Djokovic semble avoir pris le dessus, dans tous les compartiments du jeu. Il peut mettre un coup de massue à ses deux plus grands rivaux dans quelques semaines à l’US Open. C’est peut-être lors du dernier Grand Chelem de l’année que Novak mettra tout le monde d’accord. Il compte bien distancer Federer et Nadal. C’est à partir de ce moment-là que le débat sera sûrement fini et que Novak sera peut-être le plus grand tennisman de tous les temps. Aujourd’hui, plus que jamais, le Djoker a faim de succès et de records !
« Je me considère comme le meilleur, sinon je ne parlerais pas ouvertement de gagner des tournois du Grand Chelem et de faire l’Histoire. Mais savoir si je suis le meilleur de l’Histoire, je laisse ce débat à d’autres personnes. »
Novak Djokovic au micro, après sa victoire finale à Wimbledon
