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Nucléaire Iranien : Nouvelles discussions à Vienne

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Eloi Le Page

Les négociations pour relancer l'accord international de 2015 sur le nucléaire iranien ont repris ce lundi, en Autriche, après cinq mois d'interruption. L'accord de 2015 s'était peu à peu délité après la décision, en 2018, des États-Unis de Donald Trump de s'en retirer. La délégation iranienne se dit « déterminée » à aboutir, avec un abandon des sanctions qui frappent l'Iran dans le viseur. Mais les analystes sont peu optimistes sur les chances de ressusciter rapidement l'accord international de 2015.

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Les États-Unis souhaitent toujours rencontrer l’Iran au sujet de l’accord sur le nucléaire. AFP
Quels sont les enjeux de cette discussion ?

D’abord la reprise du dialogue. Suspendues depuis juin à la suite de l’élection du nouveau Président iranien, Ebrahim Raïssi. Les négociations reprennent ce lundi. À la table des négociations, l’Allemagne, la Chine, la France, le Royaume-Uni et la Russie feront face à l’Iran. Les États-Unis, de leur côté, participeront aux discussions de manière indirecte. 

Ensuite la reprise du dialogue. Plusieurs puissances sont réunies :  l’Allemagne, la Chine, la France, le Royaume-Uni et la Russie feront face à l’Iran.

L’objectif, très ambitieux au regard des positions actuelles, est le retour dans l’accord de 2015 des États-Unis et de l’Iran.

Téhéran insiste désormais sur “la levée de toutes les sanctions, d’une manière garantie et vérifiable”, “une priorité absolue”. L’accord de 2015, connu sous son acronyme anglais JCPOA, offrait à Téhéran la levée d’une partie des sanctions étouffant son économie en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous un strict contrôle de l’ONU. Mais les États-Unis ont quitté unilatéralement le pacte en 2018 sous la présidence de Donald Trump et rétabli les mesures punitives. En retour, la République islamique a progressivement abandonné ses engagements.

En effet le complexe de Karaj, près de Téhéran, qui abrite un atelier de fabrication de composants de centrifugeuses, inquiète particulièrement l’AIEA qui n’y a plus eu accès depuis une attaque du site en juin, attribuée à Israël.

La position chinoise

Le China Daily publiait ce lundi : « La Chine, un des plus fervents avocats des pourparlers, va exhorter les Etats-Unis et l’Iran à résoudre leurs différends à travers la négociation et à gérer les conflits de façon effective tout en aidant l’Iran à protéger ses droits et ses intérêts légitimes ».

Ainsi, Pékin s’oppose aux sanctions imposées par Washington à Téhéran. Wang Jin, directeur de l’institut d’études du Moyen-Orient à l’université du Nord-Ouest explique que les États-Unis sont un facteur de déstabilisation dans le Moyen-Orient comme dans le reste du monde. La défense de l’Iran par la Chine n’est pas une surprise puisque la Chine achète du pétrole iranien. Ainsi Pékin cherche à approfondir sa coopération avec Téhéran pour s’imposer davantage au Proche-Orient.

Les négociations risquent de durer. Nous verrons donc dans plusieurs jours quelles seront les issues de ces discussions entre les différentes puissances présentes à Vienne depuis le 29 novembre.

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