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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

2e journée de Coupe du Monde : les matchs à voir

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Victor Ollivier

Étudiant en journalisme, je suis passionné par le sport, l’histoire et la géopolitique
La première journée de la Coupe du Monde a été marquée par les exploits de l’Arabie Saoudite et du Japon, ou par les démonstrations Anglaise et Espagnole. La seconde, elle, sera en toute vraisemblance celle des grandes affiches. Bon nombre de favoris vont devoir envoyer un message fort, et faire un pas vers la première place de leur groupe. Présentation des quatre matchs à ne pas rater de cette deuxième journée de Coupe du Monde.

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L'Equipe de France rencontrera le Danemark samedi

Vendredi 25 novembre, 20h00 : Angleterre – Etats-Unis (TF1, Bein Sports)

Pour son entrée en lice, les Three Lions ont fait fort. Face à une équipe Iranienne qu’on attendait plus accrocheuse, les hommes de Gareth Southgate ont déroulé leur jeu, et infligé une correction (6-2). La prestation est collectivement aboutie, avec un jeu direct et offensif impulsé par leur double pivot au milieu de terrain. Declan Rice a imposé sa loi, offrant de nombreuses possibilités de projections à Jude Bellingham.

Buteur, le prodige de Dortmund était dans tous les coups offensifs. L’Angleterre a aussi été porté par ses individualités. Bukayo Saka a fait parler son talent par deux fois, et a confirmé les choix de Southgate pour sa titularisation. Harry Kane a joué à merveille son rôle de pivot et délivré deux passes décisives.

En confiance, les Anglais rencontreront des Américains au jeu alléchant. Très en vue pendant la première période face aux Pays de Galles, le onze des Etats-Unis s’est un peu éteint durant la seconde, concédant le nul (1-1). Leur pressing, effectué haut durant leur premier acte, pourra peut-être déstabiliser les sorties de balles Anglaises. Capables d’actions de haut niveau, comme lors de la remontée de balle qui amène au but de Timothy Weah, les Américains devront tenir sur la durée.

Les joueurs ont eu une baisse de niveau physique en deuxième période, qui pourrait leur couter cher ce soir. L’affiche devrait être enthousiasmante, au vu de la dynamique des deux sélections. En 2010 déjà, les deux nations anglophones s’étaient séparées sur un nul (1-1) en phase de poules. Si vainqueur il y a, l’équipe victorieuse prendrait une sérieuse option sur la qualification. 

Samedi 26 novembre, 17h00 : France – Danemark (TF1, Bein Sports)

Incontestablement le match le plus important de la phase de poules des Français, et sûrement le plus difficile. Le Danemark figure depuis leur Euro 2020 (ou 2021) parmi les sélections les plus joueuses d’Europe.

L’équipe peut évoluer en 3-5-2, 3-4-3 ou 4-2-3-1. La rigueur tactique des danois leur offre un jeu très vertical, qui démarre depuis leur propre surface. Avec un effectif complet et homogène, les Danois pouvaient arriver sûrs de leur force au Qatar, pour viser une première place du groupe atteignable. Cependant, la première copie rendue par Eriksen et consort n’a pas été à la hauteur des espérances. Durant leur 0-0 face à la Tunisie, les Danois ont concédé plus d’occasions qu’à leur habitude, et n’ont pas été très inspirés devant. La perte de Thomas Delaney sur blessure, pierre angulaire du milieu de terrain avec Pierre-Emile Hojbjerg, questionne aussi.

Les Danois devront hausser leur niveau de jeu pour faire tomber les champions du Monde en titre. Car le premier match des Bleus a répondu positivement à certaines interrogations sur la sélection. Autour de l’animation défensive tout d’abord. Avec le ballon, la paire Konaté-Upamecano s’est montrée intéressante dans les sorties de balles, notamment via le bavarois. Ce dernier n’a pas hésité à casser des lignes par des longues passes au sol, libérant des espaces.

Le retour de Varane, toujours pas acté, pourrait intervenir face au Danemark. On l’imaginerait prendre la place d’Ibrahima Konaté, un peu plus effacé. L’animation offensive a sûrement été le point le plus important dans la victoire des tricolores face à l’Australie (4-1). Le positionnement très particulier d’Antoine Griezmann, un peu en retrait, a permis de libérer de nombreux espaces. Que cela soit pour Adrien Rabiot, ou sur le côté droit, pour Ousmane Dembélé. Avec Olivier Giroud en confiance, et Mbappé qui est monté en puissance, l’attaque de la France a rassuré, après la terrible annonce de la blessure de Karim Benzema.

Didier Deschamps devra trouver les clés qui lui permettront de prendre le dessus sur le sélectionneur adverse, Kasper Hjulmand. En juin et en septembre dernier, les Bleus avaient été complètement dépassés par les Danois, et concédé deux défaites (1-2 puis 2-0). La présence de joueurs expérimentés du côté Français pourra peser, son adversaire n’ayant pas participé à l’édition 2018 en Russie. La Danemark, déjà en difficulté après son nul, doit absolument prendre des points pour vouloir se qualifier en huitièmes.

Dimanche 27 novembre, 20h00 : Espagne – Allemagne (TF1, Bein Sports)

Allemands et Espagnols étaient attendus plus ou moins sur un pied d’égalité dans le groupe E. Pourtant, après la 1e journée qui opposait l’Allemagne au Japon, et l’Espagne au Costa Rica, l’écart s’est déjà créé entre les deux sélections. La Mannschaft a mené, et été longtemps dominatrice face aux nippons. Mais l’égalisation de Ritsu Doan à la 75e a fait perdre toute l’assurance dont faisaient alors preuve les Allemands. La défense, désorganisée, s’aligne particulièrement mal sur le second but japonais.

Pour la deuxième fois d’affilée, l’Allemagne perd en ouverture de Mondial, après 2018. Hansi Flick, amer, revient principalement sur les « erreurs individuelles » qui ont coûté la victoire. Mais tout n’est pas à jeter : le positionnement de Kimmich en 6 a laissé énormément d’espace à Gundogan pour se projeter, et tenter beaucoup de frappes. Jamal Musiala s’est montré aussi très remuant. Déjà dos au mur, Flick doit absolument prendre trois points contre l’Espagne, sous peine d’un nouveau fiasco allemand en Coupe du Monde.

(Source: madeinfoot)

Cette Roja a impressionné pour sa première. Dès les premières minutes de jeu, le ton était donné. Les Costaricains ne toucheront que peu le ballon, et les hommes de Luis Enrique dérouleront.

7-0 : une démonstration de force collective, et un jeu de passes parfaitement huilé. Rodri le disait déjà avant le match : « Collectivement, nous sommes les meilleurs du Mondial ». Cette performance ne le prouve pas, mais on comprend bien l’idée. Aligné en défense centrale, le milieu de terrain de Manchester City a apporté une arme de plus au milieu ultra fourni espagnol. En possession du ballon, Rodri monte d’un cran, laissant une animation à trois derrières. Effet d’escalier pour tout le milieu, et des opportunités pour Gavi ou Pedri de se projeter très facilement dans la défense adverse. Cette sélection espagnole est dans la continuité de son Euro 2020, ou de ses matchs de Ligue des Nations. Une possession à outrance, une grande qualité technique et des buts.

Cependant, l’humiliation infligée à Keylor Navas et les siens ne nous permet pas de juger correctement la défense. Face à des Allemands qui jouent déjà leur survie, Luis Enrique ne prendra peut-être pas le risque d’aligner Rodri dans l’axe. Du jeu, de l’enjeu et des grands joueurs : ce match a tout pour s’inscrire parmi les plus marquants de l’édition 2022 de la Coupe du Monde.

Lundi 28 novembre, 20h00 : Portugal – Uruguay (TF1, Bein Sports)

Le Mondial 2022 de l’Uruguay était très attendu, pour la passation de pouvoir entre l’ancienne génération (Godin, Suarez, Cavani) et la nouvelle (Nunez, Valverde, Auraujo). Et même si on ne s’attendait pas à un football fantasque et très créatif, le premier match de la Céleste face à la Corée du Sud (0-0) a été très décevant.

La défense centrale Godin-Gimenez n’a cessé d’envoyer des ballons en l’air, et n’a relancé au sol qu’à de rares reprises. De plus, le duo Valverde-Bentancur (tous deux auteurs d’un très bon début de saison) ne s’est pas beaucoup montré. Enfin, les attaquants, beaucoup recherchés sur des ballons longs, n’ont pas été trouvés. Darwin Nunez ne touche que 34 ballons en 90 minutes, en ne tentant qu’un seul tir. La Céleste devra faire beaucoup mieux face au Portugal, qui s’attendra au jeu long uruguayen.

(Source: L’Equipe)

En alignant Joao Felix, Bernardo Silva, Otavio ou Neves, Fernando Santos envoyait avant sa première rencontre un message qui semblait tourné vers le jeu offensif. La première mi-temps a été à l’avantage du Portugal, qui s’est retrouvé assez peu inspiré sur les situations offensives.

Les portugais Semblent cependant capables d’être patients avec le ballon, en détenant pas loin de 70 % de la possession à la mi-temps. Ronaldo s’est montré disponible devant, bien que maladroit face au but. C’est Bruno Fernandes qui s’est illustré, en délivrant deux passes décisives parfaites : la première pour Joao Felix, la seconde pour son remplaçant, Raphaël Leao. La profondeur de banc dont dispose Fernando Santos pourra faire des différences lundi prochain.

Il faudra en revanche plus de sérieux en défense. Les différents relâchements après des buts inscrits auraient pu coûter cher. Le Portugal peut dès la deuxième journée prendre une avance au classement du groupe H, et potentiellement éviter le Brésil, favori de son groupe.

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