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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

Charles Leclerc : bilan et perspectives

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Wandrille Picault

étudiant en sciences politiques et relations internationales à HEIP, j'écris dans la rubrique sport !

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Charles Leclerc est l'une des têtes d'affiche du championnat du monde de F1 depuis quelques années

Au Grand Prix du Mexique la saison passée, Charles Leclerc a franchi la barre symbolique des 100 courses en Formule 1. Cette statistique est honorable à 25 ans. Mais elle invite aussi au bilan et aux projections du pilote monégasque.

Charles Leclerc, un enfant de la Scuderia

Débarqué en F1 après avoir décroché le titre de champion F2 en 2017, Charles Leclerc s’est révélé chez l’écurie suisse Sauber l’année suivante. Où Ferrari l’avait placé aux mains de Frédéric Vasseur, désormais team principal de la Scuderia Ferrari. Il marque 39 points à la fin de sa première saison dans la catégorie reine de la monoplace. Ce qui est remarquable.

Ces performances ont poussé Ferrari à le promouvoir à Maranello dès la saison suivante. En ayant comme coéquipier le quadruple Champion du monde Sebastian Vettel. À Bahreïn, il signe une pole position surprise, et devient le plus jeune pole man de l’histoire de l’écurie italienne. Sa première victoire arrive à Spa-Francorchamps, au lendemain du tragique décès de son ami Anthoine Hubert. Il enchaîne avec un second succès d’affilée à Monza sur les terres de Ferrari.

Ainsi, Leclerc domine Vettel en signant 7 poles et 2 victoires. Charles Leclerc devient le chef de file de l’écurie au cheval cabré. Par la suite, les coups d’éclats se montrent rares pendant deux ans. Ferrari payent les conséquences de l’accord secret noué avec la FIA autour de son propulseur de 2019 frauduleux. Devancé au championnat pour 5,5 points par son nouvel équipier Sainz, le monégasque n’en perd pas pour autant son statut d’homme fort de l’équipe. 2022 est l’année du redressement de la Scuderia. La saison avait parfaitement débuté avant que l’équipe ne s’écroule sur le niveau des performances face à Red Bull.

Le pilote monégasque avait démarré la saison 2022 en fanfare avec une victoire probante à Bahreïn

L’heure du bilan

En attendant une revanche en 2023, que faut-il retenir de ses cinq premières saisons ? Pour résumer simplement, on pourrait dire qu’on n’a pas vu un pilote être capable de signer 18 poles positions en 100 Grands Prix depuis Lewis Hamilton et Sebastian Vettel. Mais avec cinq victoires, on n’a jamais vu un aussi faible taux de conversion entre la pole et la victoire depuis René Arnoux.

C’est là que se situe l’ambivalence des 100 premières courses de Leclerc. Il détient un potentiel quasiment sans limite et une vitesse de pointe phénoménale le samedi. Tandis que le dimanche arrive les désillusions. Sans qu’il en soit souvent le principal responsable. Sur ses 14 poles non converties en carrière, la victoire lui a échappé quatre fois en raison de soucis mécaniques, quatre fois en étant battu à cause d’une mauvaise stratégie et de mauvais arrêts au stand, une fois en raison d’une erreur de sa part et à cinq reprises en étant battu en rythme pur, à la régulière.

Charles Leclerc se devra de gommer les petites erreurs, encore trop nombreuses, qu’il a tendance à commettre lors de moments décisifs. Tout au long de la saison 2022, les nerfs du monégasque ont été mis à rude épreuve, principalement par les nombreuses erreurs commises par sa propre équipe. Durant cette période compliquée, Leclerc n’a jamais eu un mot plus haut que l’autre à l’égard de Ferrari. Ce qui contraste avec les réactions sanguines de Verstappen par rapport à Red Bull.

Certaines erreurs persistantes doivent être gommées afin de pouvoir jouer le titre dès la prochaine saison

La Joconde de la Scuderia

L’histoire entre Charles Leclerc et la Scuderia Ferrari serait-elle entamée ? Dans l’entourage du pilote, malgré la lassitude de trois années parfois compliquées, on assure qu’il ne pense pas du tout à partir. En effet, l’échéance de son contrat en 2024 est encore trop éloignée pour se poser la question. Aujourd’hui, sa seule obsession reste d’être champion du monde dès l’année prochaine avec son écurie de cœur.

Malgré leur histoire forte, le monégasque n’est pas marié à Ferrai pour le reste de sa carrière. À cet égard, le niveau de performance de la Scuderia en 2023 et sa manière d’opérer sur les Grands Prix devraient revêtir une importance considérable pour l’avenir de leur histoire commune. En Italie, on ne se s’imagine pas perdre l’enfant chéri, surnommé « Il Predestinato » (l’élu).

D’ici 2024, il peut se passer beaucoup de choses, y compris en interne au sein de l’écurie. Dans son plan de route pour l’écurie, le Président John Elkann a fixé l’objectif du titre mondial avant 2026. Charles Leclerc, lui, n’est pas disposé à attendre 100 Grands Prix supplémentaires pour y parvenir.

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