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Climat : Une montée des eaux alarmante en Nouvelle-Zélande

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Maëlle Vinet

Actuellement étudiante en Master de langues, relations internationales et sciences politique en anglais, italien et russe à Angers. Ayant rejoint Cs Actu en mars, je porte un grand intérêt aux questions environnementales et géopolitiques actuelles. Linkedin: https://www.linkedin.com/in/ma%C3%ABlle-vinet-a21733228/
Le cyclone Gabrielle, qui a frappé la Nouvelle-Zélande en février 2023, déplore un bilan de plus de 5 morts, dont celle d’un enfant pris par la montée des eaux dans le village côtier d’Eskale. Cet évènement fut qualifié du « plus grave épisode météorologique » depuis le début du 21ème siècle, les inondations fréquentes des derniers mois attestent les effets prévus par les analyses du GIEC. La sortie du 6ème rapport du GIEC d’avril 2022 a souligné, une fois de plus, l’état d’urgence climatique.

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Wellington, Nouvelle-Zélande Image de radio France par Oliver Strewe
Wellington, Nouvelle-Zélande Image de radio France par Oliver Strewe

Une menace grandissante pour la Nouvelle-Zélande

Le rapport du GIEC a pu démontrer une grande détresse climatique en Nouvelle-Zélande. En particulier dans deux des plus grandes villes du pays : Wellington et Auckland. Le niveau de la mer augmente deux fois plus vite que prévu à cause du réchauffement climatique. D’ici 2040,  la montée des eaux devrait atteindre 30 centimètres de plus dans la capitale. Cette accélération du changement climatique aura donc des conséquences graves. Par exemple des inondations annuelles destructrices qui impacteront la vie de la population.

Pourtant classée 35ème au classement de performance du changement climatique de 2022 (CCIP) par des ONG internationales, la Nouvelle-Zélande devrait atteindre un niveau de montée des eaux d’un mètre d’ici 2100. À l’inverse, à l’échelle mondiale, la montée des eaux devrait atteindre une moyenne de 50 centimètres.

Située entre deux plaques terrestres dynamiques dans le sud-ouest pacifique, la Nouvelle-Zélande est victime de mouvements tectoniques accrus par l’influence humaine. Le drainage des sols et des nappes phréatiques est réalisé pour satisfaire des besoins agricoles et économiques.
Ce que l’on va appeler le mouvement vertical des terres est dû à l’affaissement de la croute terrestre. Ce phénomène accélère les effets de la montée des eaux dans différentes régions du pays. De plus, le pays se trouve dans une zone sismique active qui augmente les risques de catastrophe naturelle. Ce phénomène va exacerber les conséquences du réchauffement climatique.

Les causes d’une telle accélération du réchauffement climatique

Au cours de ces 60 dernières années, la montée des eaux a doublé de par les effets du réchauffement climatique. Les produits laitiers étant la première source de revenus d’exportation du pays, des analystes mettent en avant la responsabilité de la compagnie laitière nationale. Le gouvernement  néo-zélandais propose une taxe sur les gaz à effets de serre produits par les vaches pour atteindre une neutralité carbone d’ici 2050.

Cependant, cette accélération est surtout due aux activités humaines telles que la déforestation ainsi que l’utilisation de combustibles fossiles. La compagnie laitière n’est pas forcément la plus polluante. La Nouvelle-Zélande reste un grand émetteur de gaz à effets de serre de par sa dépendance aux combustibles fossiles ainsi que par son économie centrée sur l’agriculture. Celle-ci va provoquer l’érosion des sols à cause de l’extraction de l’eau et le drainage des sols.

Même s’il reste un polluant atmosphérique important, le gaz à effet de serre n’est pas la seule cause du réchauffement climatique. La Nouvelle-Zélande est particulièrement vulnérable aux effets du changement climatique à cause de sa position géographique. Île isolée de l’océan pacifique, elle est fréquemment sujette aux courants océaniques et vents forts. Ces fluctuations climatiques vont augmenter les risques de sécheresses et incendies de forêt.

Le gouvernement néozélandais accélère sa transition écologique

Une replanification de la transition écologique s’impose pour réduire l’impact de la pollution sur le climat le plus rapidement possible. Le gouvernement tente d’agir de manière efficace puisque ce phénomène menace la population, les infrastructures ainsi que les écosystèmes. Afin de lutter contre le phénomène de montée des eaux, la Nouvelle-Zélande a publié un premier plan d’action. Ce dernier vise à réduire les effets du réchauffement climatique sur le pays. Ce plan cherche à adapter les différentes structures pour sécuriser la population face à la montée des eaux, les inondations ainsi que les sécheresses.

De par le Ministère du logement et du développement urbain (HUD), la Nouvelle-Zélande compte rénover tout le pays. Le plan national d’adaptation (NAP) comprend des mesures radicales telles que la relocalisation des habitants ou le renforcement des structures face au climat. Le gouvernement souhaite aussi renforcer les lieux culturels, eux aussi, gravement impactés par les effets climat.

La Première ministre Jacinda Ardern a affirmé que le gouvernement travaillait sur la planification environnemental ainsi que sur la mise en place de budgets de relocalisation en adéquation avec les autorités locales et les assureurs. Le but est d’unir le gouvernement, les industries ainsi que les locaux afin d’œuvrer à la lutte du réchauffement climatique.


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