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Guerre en Ukraine : La Russie délaissée par le monde du sport 

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Thomas Dory

Étant un grand passionné de l'actualité sportive, je suis actuellement étudiant en MSc1 Management du sport à l'INSEEC Lyon, en alternance chez All In Group en tant qu'assistant chef de projet évènementiel. Membre de CSactu depuis maintenant deux ans, j'occupe le poste de journaliste et directeur de l'équipe sport. En vous souhaitant une bonne lecture !
L’invasion de l’Ukraine par la Russie ne laisse pas le monde du sport sans réactions, bien au contraire. En effet, après les annulations de compétitions prévues sur le territoire russe, le boycott de sportifs et d’équipes russes commence à se faire ressentir. Le monde du sport se met alors lui aussi à combattre la Russie de Vladimir Poutine pour retrouver un monde en paix et ainsi mettre fin à une terrible guerre...

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Le monde du sport réagit à la guerre en Ukraine

C’est comme un symbole. Les frères Vitali et Wladimir Klitschko, sont deux des principaux visages de la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Depuis que Vladimir Poutine a donné l’ordre à son armée d’envahir son pays voisin. Les deux anciennes stars de la boxe sont en première ligne sur le front. 

La Russie de plus en plus boycottée

À sa mesure, et de plus en plus, le monde du sport se mobilise lui aussi face à la Russie. Depuis le début de ce conflit, les fédérations ainsi que les sportifs, multiplient les actions pour manifester face à cette guerre. Il est clair que le monde du sport ne veut rester spectateur face à cet affront. Entre annulations de compétitions sur le sol russe. Boycott de certaines épreuves et pression des institutions sur les investisseurs russes. Le monde du sport semble mettre de côté la Russie. Dans l’objectif de mettre un terme à cet envahissement. 

Des événements sportifs annulés

Quatre ans après le Mondial, l’UEFA a privé Saint-Pétersbourg de l’organisation de la finale de la Ligue des champions. L’un des grands rendez-vous de l’année sportive a été relocalisé au Stade de France, à Saint-Denis, à la même date, le 28 mai. Quelques heures plus tard, c’est au tour de la F1 de prendre une mesure importante. L’annulation du Grand-Prix de Russie au calendrier de la saison. La course devait se dérouler le 25 septembre à Sotchi. 

Comme Formula One, la Fédération internationale de ski a aussi acté l’annulation de toutes les épreuves programmées en Russie. Idem pour la Fédération Internationale de Gymnastique. “Aucune autre manifestation de la FIG ne sera attribuée à la Russie ou au Belarus jusqu’à nouvel ordre”, a indiqué l’instance. En biathlon, l’Union Internationale de Biathlon a annoncé son intention de laisser les athlètes russes et biélorusses participer aux évènements organisés. Mais en tant que sportifs neutres. 

Certaines voix franchissent une étape supplémentaire par rapport aux simples annulations ou délocalisations. Elles appellent au boycott des sportifs, des clubs ou des sélections nationales russes. 

“Stop à la Guerre”
La Russie radiée du monde du sport, un passage à l’acte pour mettre un terme à cette guerre ?  

Plus généralement, d’ordinaire réticent à commenter la géopolitique, le Comité International Olympique (CIO) a exhorté les fédérations internationales sportives à annuler ou délocaliser tout événement prévu en Russie ou au Bélarus. Il demande aussi que les drapeaux de ces deux pays ne soient pas hissés. Et que leurs hymnes ne soient pas joués. 

Dans le sillon du mouvement olympique, la FIFA va aussi devoir gérer un dossier sensible. Alors que la Grande-Bretagne pousserait pour l’exclusion de la Russie de la Coupe du monde 2022 au Qatar selon The Telegraph. La Pologne, à la grande satisfaction de sa star Robert Lewandowski, a annoncé son refus d’affronter le 24 mars à Moscou la Russie en barrages. Adversaires potentiels des russes au match suivant, les Suédois et la République tchèque ont eux aussi annoncé qu’ils ne les affronteraient pas. On attend la réaction de l’instance internationale. 

Gazprom en fait également les frais 

L’opposition du sport face à Vladimir Poutine se manifeste aussi par des mesures fortes sur le plan économique. En Allemagne, le club de D2 de Schalke a retiré de son maillot son sponsor Gazprom. Beaucoup moins symbolique, le géant russe du gaz, principal partenaire économique de l’UEFA, pèse 40 millions d’euros par an en faveur de l’instance européenne. La décision de rompre ou non ce contrat est attendue cette semaine. 

Frappé par les mesures contre les oligarques, Roman Abramovich, propriétaire de Chelsea et proche de Poutine, a annoncé qu’il se mettait en retrait. Le président russe est même lui aussi personnellement sanctionné par le monde du sport. Ce dimanche, il a été suspendu de ses fonctions de président honoraire et ambassadeur de la Fédération Internationale de Judo. 

Enfin, on ne compte plus tous gestes et les messages de soutien des sportifs à l’égard du peuple ukrainien. L’un des plus touchants a eu lieu samedi à l’Etihad Stadium où Manchester City a affiché son soutien total à l’international ukrainien Oleksandr Zinchenko après que celui-ci a menacé Vladimir Poutine sur les réseaux sociaux. 

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