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Hockey sur glace – Championnats du Monde : Le maintien de l’espoir

Pablo Henriques

Pablo Henriques

Passionné de journalisme et de sport, j'ai pu intégrer l'équipe des journalistes sportifs du journal CS Actu. Travailler au sein de ce journal est un réel plaisir m'aidant fortement à progresser dans le milieu du journalisme sportif que j'affectionne depuis de nombreuses années.
L'équipe de France de hockey sur glace avait rendez-vous du 13 au 29 mai du côté de la Finlande pour y disputer les championnats du Monde Élite. L'occasion pour les Français de revenir en Élite après l'exclusion de la Russie.

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Équipe de Hockey sur glace
L’espoir fait vivre

Après la terrible désillusion de 2019 (descente en Élite IA), les Bleus ont eu la possibilité de revenir parmi l’élite du hockey mondial. Mais cette place, les Français l’ont obtenu de manière inespérée. La Russie continuant son offensive en Ukraine se voyait donc logiquement exclue des championnats du Monde cette saison. Un choix fort qui a profité à l’équipe de France qui était la nation la mieux placée pour remonter. Une chance que les Français ont du saisir pour se maintenir et prouver que la défaite contre la Grande-Bretagne en 2019 n’était qu’une simple erreur de parcours.

Tout commence donc le 13 mai pour les hommes de Philippe Bozon. Une entrée en matière contre la Slovaquie qui promettait un bel affrontement. Et la bataille a bien eu lieu à Helsinki même si les Français se sont inclinés 4 buts à 2. Une défaite au goût amer tant les Bleus ont prouvé leur capacité à déranger les Slovaques et les faire douter. Malheureusement, pour se maintenir, il faut des points et des victoires.

Dans une poule composée de l’Italie, le Kazakhstan, le Canada, la Suisse, l’Allemagne et la Slovaquie, l’équipe de France devait battre au moins l’Italie et le Kazakhstan pour croire au maintien. C’est le 15 mai que les coéquipiers du capitaine Fleury ont décroché leur première victoire. Un succès 2-1 face aux Kazakhs qui a libéré cette équipe. Un premier pas vers le maintien qui va permettre à tout un groupe de hausser son niveau de jeu.

Un maintien obtenu sur le fil

Le 16 mai, les Français avaient rendez-vous avec les Allemands, septième nation mondiale. Un gros nom du hockey mondial donc pour une équipe de France qui avait besoin d’enchaîner. Au terme d’un match fou, les Bleus ne sont pas passés loin de l’exploit et auront rivalisé toute la rencontre face aux Allemands (défaite 3-2). Mais l’important était avant tout d’aller gagner contre l’Italie désormais, le 18 mai.

L’Italie, une équipe que la France connaît bien. Avant ce mondial, les Bleus ont joué plusieurs fois en match de préparation contre les Italiens. Cela avait donné des matches de haut niveau et souvent très serrés. Mais cette fois-ci, la donne est différente. L’Italie joue également sa survie et veut faire vaciller l’équipe de France. Mais au bout de la nuit, ce sont les Bleus qui sont allés chercher une victoire en prolongations (2-1) grâce à l’impressionnant Hugo Gallet. Le jeune joueur de 24 ans évoluant à Kalpa (Finlande) a prouvé aux yeux du grand public toute sa qualité. Il a par ailleurs été nommé meilleur joueur français du tournoi aux côtés de Sacha Treille et d’Alexandre Texier.

Mais cette victoire contre l’Italie rimait surtout avec maintien pour les Bleus. Car à moins d’un miracle (victoire de l’Italie contre le Canada et l’Allemagne), l’équipe de France assurait sa place parmi l’élite mondiale au moins un an de plus. Une belle récompense pour cette génération qui aura connu beaucoup de déceptions depuis 3 ans. Une élimination au TQO en août dernier, la descente en Élite IA en 2019… Une belle récompense donc pour tout un groupe qui a joué à l’unisson pour un seul et même objectif.

Des révélations dans le clan français

Mais dans ce sport collectif, de belles individualités sont sorties du lot. On pense rapidement à Alexandre Texier qui a assuré son rôle de leader avec l’absence de Pierre-Edouard Bellemare et d’Antoine Roussel (retenus avec leur club de NHL). Le Grenoblois a fait le show et finit meilleur pointeur du tournoi chez les Bleus. Des performances de haut vol contre l’Italie et le Kazakhstan qui lui ont sans doute donné confiance après sa longue blessure au poignet. Mais ce n’est pas une surprise de retrouver le prodige français à ce niveau.

Mais il n’est pas le seul à avoir tiré son épingle du jeu. Hugo Gallet a lui aussi impressionné et confirmé le bon choix de Philippe Bozon de le sélectionner. Il a apporté de la fraîcheur sur ses blocs et fait beaucoup de bien à une équipe de France qui manquait cruellement de vitesse. Tim Bozon a lui aussi confirmé son retour à un très bon niveau après sa grave maladie qui lui avait brisé son rêve de jouer en NHL.

La confirmation des tauliers du vestiaire

Mais il n’y a pas eu que des révélations chez les Bleus. Les tauliers comme Sacha Treille ou encore Damien Fleury ont énormément apporté à ce groupe. Fort de leur expérience aux quatre coins de l’Europe, les deux Grenoblois ont prouvé qu’à 34 et 36 ans, ils avaient encore le niveau pour aider cette équipe. Il manquait évidemment les deux autres “NHLeurs” des Bleus (Bellemare et Roussel). Une absence qui ce sera peut être fait ressentir face à l’Allemagne par exemple où leurs présences auraient pu apporter et offrir une victoire de prestige aux Bleus.

Désormais, l’équipe de France a fait le plus dur, se maintenir. Il s’agit maintenant de confirmer dès l’an prochain que ce maintien n’est pas juste une “chance” mais le travail de tout un groupe qui peut toujours surprendre les grosses écuries du hockey mondial. Place désormais au repos pour les joueurs avant la reprise de la saison en août, septembre selon les championnats. Un repos bien mérité pour les Français qui se seront réconciliés avec leur public.

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