Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

La législation sur les robots nous évitera-t-elle de reproduire les schémas de science-fiction ?

Partagez ce post

La Startup Clone Robotics a développé le premier robot humanoïde au monde avec des muscles et des os synthétiques. Selon Clone, le protoclone ne possède pas de visage, il est au point anatomiquement. C’est un humain synthétique avec 200 degrées de libertés, doté de plus de 1.000 myofibres et 200 capteurs.
Il a été conçu pour aider les humains, à l’heure actuel, il est capable de couper des légumes pour cuisiner. Cette création marque-t-elle le début de l’apocalypse ?


Cette création, tout comme l’IA, inquiète un grand nombre de penseurs dont le célèbre astrophysicien Stephen Hawking. Ils craignant que les machines surpassent un jour les humains et les laisse ainsi sans emploi.
C’est pourquoi les lois d’Asimov sont considérées comme cruciales à mettre en place. Elles ont été pensées par l’auteur américain d’origine russe Isaac Asimov écrivant dans le magazine Astouding Science Fiction.
Les trois lois de la robotique d’Asimov sont les suivantes :

  • – un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger ;
  • – un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi
  • -un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.

De la fiction à la réalité


Ces lois ont récemment été intégrées par DeepMind (la filiale spécialisée en IA de Google), mettant ainsi en place AutoRT. C’est un système capable de superviser le comportement d’une vingtaine de robots en simultanés. Google a ainsi créé la première « Constitution du robot » faisant en sorte qu’un robot ne blesse pas un humain par inadvertance. Un robot a interdiction d’effectuer des tâches impliquant des humains, des animaux, des objets tranchants ou des appareils électriques.

Les robots ont également des capteurs leur indiquant de s’arrêter lorsque la charge est trop élevée, faisant en sorte qu’ils arrêtent l’action en cours. Un interrupteur physique a par ailleurs été intégrée à ces machines, permettant aux opérateurs humains de les désactiver.

Les limites de l’évolution


Néanmoins, de nombreux problèmes subsistent dans la création de robots. En effet, il s’avère difficile d’inculquer les notions de bien et de mal à une équation mathématique.
Afin d’éviter toutes dérives des comportements des robots. Le PDG de Allen, Oren Etzoni, recommande qu’ils soient en mesure de justifier leurs actions. LE but est que l’on en sache plus sur la manière dont les robots réfléchissent pour être capable de rectifier le tir en cas de problèmes.

Du point de vue juridique


En 2017, le Parlement Européen a adopté le rapport Delvaux, créant un statut de personnalité juridique pour les robots et l’augmentation de l’Homme. Ce rapport propose un code de conduite éthique volontaire sur la robotique pour les chercheurs et les concepteurs.
Il y aura également un impôt sur le travail réalisé par les robots. Les Eurodéputés encouragent la Commission européenne à envisager la création d’une agence européenne pour la robotique et l’intelligence artificielle.

Cependant, l’idée d’un revenu universel afin de compenser les pertes d’emplois à venir a été rejeté.
La députée européenne, Maddy Delvaux, souhaite même que les robots puissent investir en bourse dans le but d’avoir un patrimoine assurantiel…


Finalement, nous voyons qu’un grand nombre de lois ont été adoptées pour protéger l’homme, espérons que les prochaines législations iront dans le même sens.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Total
0
Share

CSMAG, votre point actu’ mensuel !

Nous souhaitons faire de ce magazine le reflet de l’esprit de CSactu, en y intégrant toute nos nouveautés : articles de fond, podcasts, émissions sur Twitch, conférences et bien plus encore. 

Chaque mois, nous nous engageons à vous offrir un magazine qui, tout en valorisant le travail de notre rédaction, mettra en lumière l’ensemble des initiatives portées par CSactu.