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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

Les 6 heures de Monza 2022

Picture of Wandrille Picault

Wandrille Picault

étudiant en sciences politiques et relations internationales à HEIP, j'écris dans la rubrique sport !
Ce dimanche se déroulait la 4e manche du championnat du monde d’endurance à Monza, en Italie. Ce circuit mythique a pu nous offrir le spectacle et le suspense, marqué notamment par le retour de Peugeot, attendu après l’épreuve mancelle il y a un mois.

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Alpine a renversé la concurrence le week-end dernier en s’imposant au général
Alpine triomphe au terme d’un duel de titans

Dans la catégorie hypercar, les combats rapprochés ne manquaient pas au rendez-vous ! La Glickenhaus pilotée par Romain Dumas, partie en pole position, abandonne au terme de 3h10 de course, dû au turbo5. Toyota se retrouve alors en tête de course et impose son rythme effréné. La Toyota, numéro 7 lutte avec acharnement contre l’Alpine, afin d’assurer un doublé. Mais à 1h30 du terme, un coup de théâtre retentit. En se déportant légèrement sur l’Alpine, la Toyota numéro 7 subit un contact et voit son pneu arrière gauche et son diffuseur très abîmés.

Il faut admettre que le duel, certes de toute beauté, était musclé et impressionnant. La gagne ne joue dès cet instant qu’entre la voiture nipponne sœur et l’Alpine, revenue dans le match. Jusqu’à l’arrivée, le pilote français Mathieu Vaxivière au bord de l’alpine résiste au retour de la firme japonaise. Il s’impose avec moins de trois secondes d’avance.

Concernant Peugeot, la marque au lion a souffert tout au long de la course, avec quelques soucis mécaniques sur la 9X8. La numéro 93 s’est d’abord arrêtée en piste au bout de 23 minutes avant de rentrer à son stand. Certes, elle a repris la course une heure après cet incident, mais n’a pas pu aller jusqu’au bout de l’épreuve. La voiture sœur, la 94, a tenu le coup jusqu’à la quatrième heure, jusqu’à ce que de multiples soucis se déclenchent et la force à rentrer au garage. Celle-ci a tout de même vu l’arrivée de la course, à une très faible 33e place.

En LMP2, l’équipe suisse RealTeam by WRT est montée sur la 1ère place devant la Jota numéro 38 et l’Oreca de Vector Sport. Cette dernière signe son tout premier podium en endurance.

Corvette s’impose sur le fil en GTE Pro !

Ferrari domine la course pendant quasiment la totalité des six heures avec quelques changements lors des arrêts aux stands. La Corvette et les Porsche en début de course ne sont pas bien loin. La donne change lorsque la Ferrari n°51 se voit pénalisée d’un Stop & Go de cinq secondes à une heure et demie du bout de la course.

La bataille pour la 3ème place a fait rage entre la Ferrari n°51 et la Porsche n°92. Finalement, c’est la n°92 qui a pris une pénalité « drive-through ». La Ferrari n°52 est leader, mais s’arrête pour un ravitaillement express à deux minutes de l’arrivée. Nick Tandy, au volant de la Corvette n°64, a eu une meilleure gestion de carburant et lui permet de passer devant et terminer sur la première marche du podium de sa catégorie.

En GTE Am, Porsche retrouve la victoire grâce à l’écurie Proton-Dempsey Racing. Partie en pole position, la Ferrari n°85 des Iron Dames s’est maintenue dans la bataille tout au long des six heures de course et s’est hissée sur la deuxième marche du podium.

C’est la première fois qu’un équipage entièrement féminin s’offre un podium en WEC. Durant la quatrième heure de course, l’Aston Martin n°33 du Team TF Sport part en tonneaux à la Chicane Roggia. Henrique Chaves, qui était derrière le volant, sort seul et indemne de ce crash spectaculaire. Sa voiture s’est renversée sur le toit après avoir violemment heurté un vibreur.

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