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Marco Odermatt : Un Suisse pas comme les autres

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Thomas Dory

Étant un grand passionné de l'actualité sportive, je suis actuellement étudiant en MSc1 Management du sport à l'INSEEC Lyon, en alternance chez All In Group en tant qu'assistant chef de projet évènementiel. Membre de CSactu depuis maintenant deux ans, j'occupe le poste de journaliste et directeur de l'équipe sport. En vous souhaitant une bonne lecture !
Après avoir remporté le titre de champion du monde junior de slalom géant 2016, il débute en Coupe du Monde en mars 2016 aux finales de Saint Moritz (son titre de champion du monde junior le qualifiant d'office pour cette finale). Il marque ses premiers points en Coupe du Monde dès la première course de la saison 2016/2017, avec une 17e place au slalom géant de Sölden.

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Marco Odermatt après une victoire
Une première saison prometteuse

Lors de la saison 2018/2019, il confirme son potentiel en signant ses premiers résultats dans le Top 10. Il est septième au slalom géant de Val d’Isère, puis huitième au super G de Bormio. Il prend part aussi aux Championnats du Monde à Are, où il est dixième et douzième en super G. Marco finit l’hiver fort, en montant sur deux podiums en géant à Kranjska Gora et Solden, où il est deuxième derrière Alexis Pinturault.

La première victoire et la confirmation

Il commencera la saison 2019/2020 sur les mêmes bases. Le 6 décembre 2019, il s’impose pour la première fois.

Lors du deuxième super G de la saison. La saison 2020-2021, il devient le principal rival de Pinturault pour la victoire au classement général. Après les championnats du monde où il ne ramène aucune médaille, il enchaîne les bons résultats, avec notamment deux victoires consécutives en Super-G à Saalbach le 7 mars et en slalom géant à Kranjska Gora six jours plus tard.

Alors qu’il comptait 225 points de retard sur le skieur français dans la course au gros globe de cristal avant les Mondiaux, il revient à 31 points à cinq courses de la fin de saison, et lui subtilise le dossard rouge de leader du classement du slalom géant. Le dénouement a lieu à l’avant dernière course de la saison, le 20 mars, quand Pinturault remporte le slalom géant des finales. Odermatt se classe 11e. Le Français s’adjuge du coup le classement général accompagné du petit globe du slalom géant. Le Suisse termine à la deuxième place de ces deux classements. Ainsi que de celui du Super-G. Il s’agit de sa révélation au plus haut niveau international, puisqu’il dépasse les 1 000 points au classement général, et totalise trois victoires et neuf podiums au cours de l’hiver.

Alexis Pinturault et Marco Odermatt
La consécration ?

Cette saison, Marco est au-dessus. Il possède presque 400 points d’avance sur le Norvégien Kilde. Le slalom géant est son jardin avec ces trois victoires depuis le début de la saison. Mais il est aussi fantastique en super G, en parvenant à se hisser à deux reprises à la deuxième place. Le titre de champion du monde semble lui tendre les bras même si le championnat n’est pas fini. Il pourrait faire coup double en remportant le gros globe ainsi que le petit globe de la spécialité du slalom géant. Cette année, ses adversaires ne sont pas forcément au rendez-vous ce qui lui facilite la tâche. 

Des JO qui pourraient faire changer les choses

Meme si le jeune suisse semble intouchable, tout peut se passer lors des Jeux Olympiques de Tokyo. C’est une course d’un jour. Il peut tomber, ou trouver plus fort que lui. Son objectif est de ramener une médaille d’or. S’il ne ramenait rien, sa saison ne serait pas ratée. Mais elle serait compromise par cet « échec ».

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