Quels enjeux pour quelle catégorie ?
On retrouve divers protagonistes à la victoire au classement général dans chacune des catégories du WEC, que ce soit en hypercar, en LMP2, en GTE pro et en GTE am.
Tout d’abord, dans la catégorie reine, les hypercars, on assistera à un duel forcené entre Toyota, le constructeur français Alpine et l’écurie américaine Glickenhaus. Après l’hégémonie du constructeur nippon en 2021, on ne doute pas d’une prise de revanche de la part des deux autres écuries phares de ce championnat pour la lutte à la victoire au classement général. Alpine ne compte pas attendre l’arrivée de sa nouvelle hypercar en 2024 pour briguer une victoire. Glickenhaus vise quant à elle le meilleur résultat possible aux 24h du Mans en juin prochain.
Dans la catégorie LMP2, qui regroupe le plus de concurrents dans le championnat, la bataille s’annonce rude. Le team belge WRT souhaite défendre corps et âme son titre pilotes et d’écurie de la saison passée. Tout en comptant sur une féroce concurrence, telle que l’écurie américaine United Autosport, ou encore sur des équipages français comme le Richard Mille Racing Team, dont la nouvelle recrue n’est autre que l’octuple champion du monde des rallyes, Sébastien Ogier.
En catégorie GT, la bataille s’annonce grandiose entre Porsche, Corvette et le défenseur du titre Ferrari, présente sous la bannière AF Corse. Cette bataille s’annonce passionnante pour cette avant-dernière saison des GTE en WEC avant le passage aux GT3 à partir de 2024. Il ne faut pas oublier la catégorie AM (amateur), qui compte 13 voitures. C’est une véritable rampe de lancement pour les pilotes désirant faire leur carrière en Endurance. Il faut noter que le seul équipage 100 % féminin est présent dans cette catégorie, sous la bannière Iron Dames.
Une véritable révolution environnementale
Cette année 2022 marque un vrai tournant dans l’impact environnemental du WEC. En effet, cette saison marque l’arrivée du carburant 100 % renouvelable de Total Energies. Le nouveau carburant, l’Excellium Racing 100, se comporte comme de l’essence traditionnelle : il est brûlé, donc rien n’est réutilisable. Les molécules d’éthanol sont transformées en hydrocarbure par un processus de fermentation. C’est donc un nouveau type de biocarburant. L’endurance se révèle ainsi comme véritable laboratoire technologique pour la voiture de demain. D’autant plus que le WEC prend le dessus dans ce domaine vis-à-vis de la F1. Elle qui utilise encore seulement 10 % de carburant renouvelable. La révolution verte est donc en route !
