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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

Thimothée Taufflieb : « le championnat National est un championnat de grand niveau »

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Martin Beaud

Étudiant en journalisme, je rêve de devenir journaliste sportif.
Passé au Paris saint-germain de 2012 à 2016, Thimothée Taufflieb a connu le haut niveau et a même foulé la pelouse du mythique parc des princes. Au fil du temps, il connaît une baisse de niveau du fait de ces changements de clubs. Rencontre avec un passionné au parcours atypique.

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Thimothée Taufflieb avec ses nouvelles couleurs de l’UF maconnais. (Photo/ le JSL

Pour commencer, Timothée, pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ? 

Bonjour, je m’appelle Timothée Taufflieb, j’ai 31 ans. Je suis footballeur à l’UF mâconnais et ancien joueur du Paris Saint-Germain.

À 6 ans, vous découvrez le foot. Quel a été votre parcours sportif jusqu’à votre ascension au PSG ?

J’ai donc commencé le foot à 6 ans dans mon club à Franconville et j’y ai fait toutes les classes jusqu’au niveau sénior. À l’âge de 17 ans, j’étais déjà avec l’équipe senior qui évoluait en R2. À cette époque-là, j’avais déjà affronté le PSG, mais l’équipe 3 du PSG, était dans notre poule et a terminé la saison à la première place accédant ainsi à la R1. Deux ans plus tard, le coach de cette équipe 3 du PSG m’a appelé car il était intéressé par mon profil. Je décide donc d’y aller et j’ai fait une bonne saison en R1, ce qui m’a d’abord permis de faire quelques entraînements en CFA sans y jouer le week-end. À ma deuxième saison, j’ai réalisé un début tonitruent en R1 en inscrivant 10 buts en 3 matches.

Le coach de la CFA qui me connaissait un peu m’a pris tout de suite pour intégrer l’équipe. J’ai fait toute la saison avec cette équipe. En parallèle, je travaillais pour gagner ma vie. J’ai décidé de lâcher mon travail pour le foot. Je me suis dit que je me laissais 6-7 mois pour essayer de réussir et ça a payé car j’ai terminé meilleur buteur de CFA. Par la suite, le PSG m’a proposé un contrat professionnel, ce qui m’a permis de faire la préparation de début de saison avec les pros du PSG. Ensuite j’ai continué entre le groupe pro et la CFA jusqu’à ce fameux jour où Laurent Blanc m’a donné ma première et seule apparition en Ligue 1.

Ton apparition en ligue 1 contre Caen le 16 avril 2016, doit être sans doute ton plus grand souvenir en tant que footballeur. Quelles émotions traversent ton esprit lorsque tu fais ton entrée au Parc des Princes ?

Il n’y a pas de mots pour exprimer ce genre d’émotions, c’est un sentiment incroyable que tout footballeur aimerait vivre. Je commençais à me mettre cette idée en tête une semaine précédente puisque le coach Laurent Blanc m’avait appelé dans le groupe qui affrontait Guingamp. Mais je n’avais pas eu la chance d’entrer en jeu. Mais c’est vrai qu’entrer au Parc des Princes m’a procuré un sentiment incroyable, avec en plus toute la famille dans les tribunes pour me soutenir. 

Après 2 belles saisons avec le groupe professionnel, tu connais une sorte de rejet de la part du club. Et tu décides de te relancer à Quevilly, mais pourquoi ne pas être rester au PSG ?

J’étais en fin de contrat avec le PSG, et il ne voulait pas me prolonger. J’ai compris que si je restais donc je rejouerai en CFA. Alors j’ai préféré partir. Le coach de Quevilly-Rouen est venu « toquer » à ma porte et m’a proposé un projet intéressant à Quevilly-Rouen Métropole, celui de l’accession en Ligue 2 dans les années à venir. Je suis venue parce que c’est une équipe qui joue bien au football avec une vraie philosophie de jeu. J’avais d’autres propositions mais j’ai privilégié l’aspect sportif, avec un club comme Quevilly-Rouen où je sentais une confiance de la part des dirigeant.

Après 3 années à Quevilly-Rouen, vous décidez de vous engager d’abord avec Villefranche puis maintenant avec Mâcon en national. Comment avez-vous vécu la baisse de niveau entre la ligue 1 et la National ?

Au début j’ai ressenti une baisse de niveau et j’ai remis mes choix en question : « est que j’aurais dû rester à Paris ? » ; « est que je dois rester ici ». Mais je pense que c’était normal, quand tu passes d’un vestiaire avec Zlatan et Di maria à un vestiaire avec même pas de place attitrée, tu comprends que tu tombe de haut. Mais avec le temps j’ai trouvé que sur le terrain la différence de niveau n’était pas énorme, peut-être dans la vitesse d’exécution mais sinon le championnat national reste en championnat de grand niveau. Mais grâce à mon expérience au haut niveau, j’ai pu devenir un cadre dans mon vestiaire et je peux conseiller les plus jeunes et ça c’est positif.

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