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Top14. Inefficace, le MHR continue de sombrer dans la crise 

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Maïlys Boireau-Saint-Marc

Étudiante en Master de Littératures Langues Patrimoines et Civilisation à L'Université d'Angers, je porte un grand intérêt à l'actualité ainsi qu'aux mondes de l'Art et du sport. Je souhaite poursuivre mes études dans le journalisme et vous souhaite bonne lecture !
Rien ne va plus pour les champions de France 2022. Malgré l’arrivée d’un nouveau staff revanchard à son chevet, le Montpellier Hérault Rugby a concédé face à Oyonnax, une septième défaite consécutive (21-26). Sur leur pelouse, Paolo Garbisi et les siens ont cruellement manqué d’efficacité et continuent d’inquiéter. Au côté de Simon Valzer, journaliste au Midi Olympique, on vous décrypte une crise qui s’éternise.

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Avec une septième défaite consécutive, le MHR continue de sombrer face à Oyonnax, samedi 25 novembre. (crédit : Icon Sport)
Avec une septième défaite consécutive, le MHR continue de sombrer face à Oyonnax, samedi 25 novembre. (crédit : Icon Sport)

L’arrivée de Bernard Laporte et de son nouveau staff n’a rien changé. Au GGL Stadium, le Montpellier Hérault Rugby a cruellement manqué d’efficacité face à un promu Oyonnaxien ayant pleinement saisi sa chance (21-26). À 15 contre 13 en fin de première mi-temps, les Montpelliérains ont été incapables de marquer avant de s’éteindre au fil de la rencontre. Avec cette septième défaite consécutive en huit journées de Top14, soit la pire série de leur histoire depuis 2003, ils sont plus que jamais lanterne rouge du championnat. Un classement qui interroge lorsque l’on sait que ce club remportait son premier Bouclier de Brennus, il y a tout juste deux saisons. 

« Des dissentions importantes entre le groupe et Cockerill »

Oui, en cette année de Coupe du monde, le club a été privé de ses nombreux internationaux en début de championnat mais cela n’explique pas tout. En effet, lors de la seconde journée, il s’est incliné lourdement contre une équipe du Stade Toulousain se trouvant beaucoup plus pénalisée par l’absence de ses mondialistes (38-13). Même constat lors du déplacement compliqué sur la pelouse du Stade Français (24-9). « La saison a donc très mal commencé. On espérait que Montpellier profite de la trêve pour rattraper son retard mais les dissentions entre le groupe et le staff se sont aggravées », a révélé Simon Valzer. 

Effectivement, il se trouve que « le courant est très mal passé avec l’anglais Richard Cockerill qui est connu pour être un entraîneur compétent mais aussi pour son fort caractère et ses méthodes très exigeantes, qui peuvent parfois être éprouvantes », a expliqué le journaliste du Midi Olympique. Ajoutez à ce conflit interne les départs à la retraite de leaders comme Guilhem Guirado et Fulgence Ouedraogo, qui apportaient de la sérénité dans le vestiaire, et vous obtenez une équipe montpelliéraine développant un jeu brouillon et apathique. « On a la sensation que tout ce qui avait été mis en place et construit lors des précédentes années, a été complètement détruit par le nouveau plan de jeu apporté par Cockerill », a avoué Simon Valzer. 

Un nouveau staff technique pour une sortie de crise ? 

Pour toutes ces raisons le « grand chamboulement qui a eu lieu au sein du staff est un motif d’espoir », a-t-il poursuivi. Car même si à première vue les forts caractères de Patrice Collazo, Vincent Etcheto, Christian Labit et Antoine Battut semblent incompatibles, ces quatre techniciens ont « comme point commun d’avoir des personnalités entrainantes. Ils sont tous revanchards et ont envie de prouver des choses après des échecs plus ou moins importants dans leurs précédents clubs ». Bien sûr, cette défaite à domicile face à Oyonnax n’est pas un résultat satisfaisant, mais ce nouvel environnement pourrait permettre au MHR de retrouver un nouveau souffle dans cette course au maintien.

Se mobiliser pour rebondir

Pour ce faire, Montpellier pourra compter sur le retour de ses joueurs cadres comme le champion du monde sud-africain Cobus Reinach, le talonneur français Paul Willemse, mais aussi sur ses jeunes pousses à l’image d’un Lenni Nouchi qui continue d’éclore au plus haut niveau grâce à de belles prestations. « On sent dans les regards et dans les propos » de l’équipe une « réelle détermination à changer les choses. Cette formation a déjà vécu ensemble des moments difficiles et sait comment rebondir », a conclu Simon Valzer. 

Samedi 2 décembre prochain, le collectif montpelliérain devra donc prendre ses responsabilités lors d’un déplacement compliqué en terres basques. Décrocher une victoire contre un Aviron Bayonnais, qui n’a perdu qu’une seule fois dans son antre de Jean Dauger depuis le début de la saison, serait une très grande performance ; peut-être le début d’un renouveau pour le Montpellier Hérault Rugby. 

À lire aussi : La disparité des poules, un enjeu clé pour l’avenir de la Coupe du monde de rugby

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