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Transat Jacques Vabre : L’Ultim’ sprint

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Niels ROOMAN

Étudiant en journalisme, j'aimerais en faire mon métier. De la Formule 1 à l'athlétisme, en passant par la course au large, le sport est ce qui me fait vibrer ! Je m'intéresse aussi à d'autres thématiques telles que la géopolitique ou l'environnement. Bonne lecture !
Partis le dimanche 29 octobre depuis le port du Havre, les cinq maxi-trimarans de la classe Ultim entrent dans la dernière période de course. Explication finale à venir.

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Le Maxi Banque Populaire XI d’Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse, probable vainqueur de cette 16e édition de la Route du Café. Crédits : Voile Banque Populaire

À ce jour, les maxi-trimarans de la classe Ultim naviguent au large des côtes brésiliennes, à environ 500 miles nautiques (soit moins de 1000 km) de la ligne d’arrivée en Martinique. Les deux prétendants à la victoire sont clairement établis depuis mardi 7 novembre, et la période de louvoyage* entamée pour aller contourner l’île de l’Ascension, point de passage imposé par la direction de course.

La bataille fait donc rage à l’avant du peloton entre le duo Tom Laperche – François Gabart, à la barre de SVR Lazartigue et Banque Populaire, skippé par Armel Le Cléac’h et Sébastien Josse. Ces derniers mènent la danse depuis jeudi dernier (9 novembre), après avoir perdu l’avantage sur SVR pendant une quinzaine d’heures la veille, lors du passage de l’île de l’Ascension. Un “coup de maître” par Laperche et Gabart, qui ont serré de près l’île britannique tout en dépassant Banque Populaire, alors leader depuis le passage de Madère.

Avarie sur Maxi Edmond de Rothschild

Pour Charles Caudrelier et Erwan Israël, ce passage de l’Ascension ne s’est pas fait ressentir dans le classement. À l’inverse, le duo s’est fait distancer à cause d’une avarie sur le système de barre du Maxi Edmond de Rothschild. Une collision avec un OFNI (objet flottant non identifié), vendredi 7 au matin, a empiré un problème qui handicapait le maxi-trimaran volant depuis le départ. Plus précisément, la pièce défectueuse est le “palonnier de fausse mèche”, qui permet de lier les safran* de flotteurs et le safran central. La réparation étant difficilement réalisable sur l’eau, les deux skippers devront se contenter d’un seul safran (central) pour relier Fort-de-France. Malgré les difficultés de manoeuvrabilité, “le géant aux cinq flèches”, vainqueur de la dernière Route du Rhum, devrait conserver sa troisième place. 

À l’arrière, rien de nouveau. Sodebo Ultim 3 et Actual Ultim 3 ferment la marche de la classe, respectivement en quatrièmes et cinquièmes positions. Les prévisions des premières arrivées, d’abord fixées au milieu de la semaine prochaine, sont finalement avancées et prévoient plutôt une arrivée avant la fin de semaine, au plus tôt dans la nuit de dimanche.

*Louvoyage : “L’action de louvoyer, en vocabulaire maritime, est, pour un voilier, de tracer des zigzags afin de « remonter » au vent ou à l’opposé évoluer en zigzag par vent arrière.”

*Safran : “Le safran est une partie du gouvernail d’un navire, constitué d’un plan vertical pouvant pivoter afin de dévier le flux d’eau sous la coque pour changer la direction du navire.”

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