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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

Quelle suite pour le “Partygate” ?

Mélissa Ait-Mouhoub

Mélissa Ait-Mouhoub

Alors que le « partygate », l’affaire des soirées organisées pendant le confinement est en grand titre, de nombreux partisans du parti conservateur démissionnent.

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Un homme tient une pancarte « Partygate », à Londres, le 8 décembre 2021. MATT DUNHAM/AP

Le contexte 

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson a été accusé de d’organiser des fêtes au 10 Downing Street pendant les confinements de 2020 et 2021. 

L’apprentissage de cette nouvelle, il y a des mois, rend compte d’un peuple britannique en colère et des membres du parlement ébahis.

Sous leurs yeux, alors que c’est bien lui qui a annoncé les restrictions sanitaires, Boris Johnson a organisé des soirées. Ces dernières auraient semblé convier au moins une centaine de personnes. 

Les révélations 

Le paradoxe résonne, après le début des révélations, c’est une chute de divulgation qui a suivi. Dans ces révélations, certaines semblent plus improbables, à titre d’exemple, la fête qui s’est déroulée la veille des funérailles du Prince Philip, lors d’un mal être national, nouvelle annoncée par le Telegraph. C’est aussi la fréquence de ces rencontres, qui aurait sûrement eu lieu, tous les vendredis soirs. Ces confessions ne font qu’établir une défiance croissante envers le parti conservateur, et notamment Johnson. 

La démission de nombreux membres du parti 

De cette affaire, naît une pression. Les membres du parti, qu’ils soient concernés ou non par l’affaire, la vivent aussi bien que Boris Johnson. Comment peuvent-il assurer leur plausibilité ou même la rétablir alors qu’ils sont toujours en proie de nouvelles déclarations ?

C’est ainsi qu’en une journée, celle de jeudi, ont démissionné de nombreux membres du Parti conservateur. Le dernier départ étant celui d’Elena Narozanski, conseillère sur l’égalité homme-femme de Boris J. Ce nouveau départ n’a que suivi celui de Munira Mirza, Dan Rosenfield, Martin Reynolds ou encore Jack Doyle, membres du parti dont certains ont avoué être là lors des soirées.

Ces démissions montrent l’affaiblissement du parti conservateur, et suivent notamment les déclarations de certains membres du Parlement qui veulent l’abandon du ministre Boris Johnson. 

La réaction de Boris J. 

Le Premier ministre britannique a remercié les membres qui ont démissionné, dans un communiqué, notamment en considérant leur « importante contribution » concernant la crise sanitaire majoritairement. 

En ce qui concerne l’organisation, les membres resteront à leur poste attendant un remplacement. 

Boris J. délaissé par des membres de son parti ne peut qu’annoncer la croissance de la défiance du peuple britannique envers les conservateurs. Des inquiétudes sont ainsi nées concernant la suite des événements pour la gouvernance britannique. 

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