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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

La Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale

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Eloi Le Page

La coalition de gauche a officiellement été créée ce samedi, en Seine-Saint-Denis. À cette occasion, Jean-Luc Mélenchon a affirmé qu’ils étaient « en train de faire l’histoire ». Mais la partie est encore loin d’être gagnée...

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Un évènement fondateur…

Ce samedi 7 mai, Jean-Luc Mélenchon, Julien Bayou (secrétaire national d’EELV), Olivier Faure (premier secrétaire du PS), Fabien Roussel et Sandrine Rousseau étaient présents pour inaugurer la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale. Une union historique avec comme objectif principal : la victoire aux législatives.

Comme l’a déclaré J-L. Mélenchon : « C’est la première fois depuis 25 ans qu’il y a un accord général de toutes les forces de gauche ». Ce dernier espère être majoritaire car il se présente comme chef de file d’une coalition face à Emmanuel Macron.

Le leader insoumis espère qu’en obtenant une majorité de gauche à l’Assemblée nationale, il sera désigné Premier ministre, et ce, même s’il n’est pas candidat pour un siège à la chambre basse.

Faire face aux problèmes

Néanmoins, certaines distancions se font ressentir. La candidature de Taha Bouhafs est plus que polémique, cette dernière devient si forte que ce dernier se retire. Pourtant, omniprésent à la France insoumise depuis plusieurs mois, il s’est affiché avec les cadres du mouvement à plusieurs meetings, se faisant même photographier avec Jean-Luc Mélenchon avant le premier tour de la présidentielle, puis lors du 1er Mai. Le cas Bouhafs divise. “C’est le genre de personne qui pourrait me faire quitter LFI”, murmure un élu. Un autre euphémise : “Sur le terrain, des camarades, à différents niveaux, ne sont pas satisfaits par la perspective de son investiture.”

En bref, Taha Bouhafs est l’illustration des difficultés à faire l’union entre les différents partis.

https://i.la-croix.com/1400x933/smart/2022/05/10/1301214383/journaliste-militant-Taha-Bouhafs-21-fevrier-2020-Paris_0.jpg
La candidature faisant émule, Taha Bouhafs se retire. AFP/ARCHIVES

Autre cas qui divise la 15e circonscription de Paris, attribuée à l’insoumise Danielle Simonnet alors même que l’ancienne députée socialiste Lamia El Aaraje, le PS tente de négocier avec LFI.

En 2017, la candidate insoumise avait déjà été battue par la socialiste George Pau-Langevin. « Pourquoi faudrait-il substituer celle qui a été battue à celle qui a été élue il y a moins d’un an ? », a notamment déclaré Lionel Jospin, venu la soutenir sur les marchés du 20e.

La décision finale reviendra à Mélenchon.

Dans ce nouvel élan, le véritable enjeu sera de garder une unité sans faille pour se poser en leader d’opposition.

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