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Partout dans le monde, des sanctions en masse contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine

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Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie ce jeudi 24 février, l’Europe tout entière a basculé dans une nouvelle ère, que beaucoup pensait terminée depuis le milieu des années 1990, à savoir le retour de la guerre. Ce dimanche, dans l’après-midi, Vladimir Poutine annonçait même qu’il avait demandé de mettre en ordre « la force de dissuasion » nucléaire russe.

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Manifestation en soutien au peuple ukrainien à Tallinn (Estonie), le 26 février 2022. PHOTO / ALESSANDRO RAMPAZZO / ANADOLU AGENCY VIA AFP
Des sanctions en masse pour tenter de faire arrêter Poutine

Nombre de pays européens ont condamné fermement l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cependant, au-delà de ces simples condamnations, de nombreux pays, européens comme étrangers, ont mis en place de nombreuses sanctions contre la Russie, ces sanctions pouvant impacter le secteur économique, industriel ou énergétique.

Tout d’abord, les Vingt-Sept pays membres de l’Union Européenne ont ciblé les secteurs de la finance, de l’énergie et des transports. L’objectif est, selon la déclaration de l’Union Européenne, de « limiter l’accès aux marchés de capitaux européens ». D’autres mesures ont été mises en place, notamment pour limiter l’accès de la Russie à des « technologies cruciales » en la privant de composants électroniques et de logiciels, mais également en bloquant l’exportation d’avions, pièces et équipements de l’industrie aéronautique. L’Union Européenne a également décidé de sanctionner de nombreuses personnalités proches du pouvoir russe. Les avoirs de toutes ces personnes en Europe ont été gelés et leur accès au sol européen a été interdit.

De nombreux autres pays ont également sanctionné la Russie

L’un des premiers Etats à avoir réagi avec des sanctions avec cette invasion a été le Royaume-Uni. Ainsi, le Premier ministre Boris Johnson a déclaré que « Poutine ne pourra[it] jamais se laver les mains du sang de l’Ukraine ». Pour aller avec cette déclaration, le Royaume-Uni a tout d’abord décidé d’exclure totalement les banques russes du secteur financier britannique. Concrètement, cela signifie que toute entreprise russe, privée ou publique, ne pourra plus lever des fonds au Royaume-Uni. De plus, les sommes détenues par des Russes sur des comptes bancaires britanniques ont été limitées.

Le Royaume-Uni a également fermé son espace aérien aux avions et compagnies russes. De nombreux Etats européens ont emboité le pas de manière individuelle, comme l’Allemagne, l’Italie, la Finlande la Pologne ou encore d’autres pays. Ce dimanche 27 février, le ministre des Transports français, Jean-Baptiste Djebbari, annonçait que la France fermait à son tour « son espace aérien aux avions et compagnies aériennes russes à compter de ce soir ».

Dans le même temps, le chef de la diplomatie danoise Jeppe Kofod déclarait vouloir pousser pour une « fermeture à l’échelle de l’Union Européenne ». 

Les États-Unis emboitent également le pas

Le président américain Joe Biden a annoncé que 13 grandes entreprises russes, dont le géant de l’énergie Gazprom, ainsi que le gouvernement russe lui-même ne pourraient plus se financer sur le marché américain. 

Les exportations de produits technologiques destinés aux secteurs de la défense et de l’aéronautique ont également été bloquées. 

La liste d’oligarques russes interdits de financements aux États-Unis a également été allongée, afin de réduire leurs retours sur investissement sur place. 

L’exclusion de la plateforme Swift, dernière décision majeure prise ce week-end

Les pays occidentaux se sont concordés ce samedi 26 février pour exclure les banques russes de la plateforme interbancaire Swift. Cette décision a été annoncée par le porte-parole du gouvernement allemand, dont le pays est actuellement à la tête du forum du G7. Ces décisions ont donc été prises d’un commun accord par les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, le Canada, l’Italie et la Commission Européenne. 

La plateforme Swift permet notamment d’envoyer via une messagerie automatisée pour l’écriture et l’envoi des ordres de paiement entre les différentes banques partout sur la planète. Ainsi, cette plateforme ne détient ni ne transfère aucun fonds, mais elle permet de tenir au courant les établissements bancaires des échanges qui les concernent. Grâce à cet outil, plus de 11 000 institutions bancaires sont connectées les unes aux autres, dans plus de 200 pays. Pour donner un ordre d’idée, en 2021, 42 millions de messages par jour étaient en moyenne échangés par cette plateforme.

La présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, mettait en avant dans une déclaration que cela permettrait la « déconnexion du système financier international ». Cela permettra « d’affaiblir la capacité de Poutine à financer sa machine de guerre ». 

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