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Émissions de carbone industrielles : la France engrange le changement 

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Les conditions environnementales sont aux cœurs de multiples objectifs mondiaux. Dans le cadre du plan d’investissement France 2030, le Premier ministre Jean Castex à annoncer le poids de l’enveloppe.

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les émissions de gaz à effet de serre de l’industrie
Réduire les émissions polluantes industrielle : la France engrange le changement

Ce vendredi, le Premier ministre français a annoncé le déblocage de : 5.6 milliards d’euros dans le cadre de la décarbonation de l’industrie. En effet, la France veut jouer « les cadors » et prendre l’hégémonie en Europe. Plus de 25 sites en France sont concernés, car ils émettent près d’un tiers des émissions de carbone industrielles.

Certes, les émissions de gaz à effet de serre de l’industrie ne sont pas nouvelles. Le défi de ces quinze dernières années était de 35 % de baisse pour les entreprises sur le territoire français. De plus, Emmanuel Marcon a exposé la volonté de mettre un point d’honneur à ce sujet. Selon « les échos » : un horizon chiffré fixé dans la stratégie nationale « bas carbone » de la France et exigé par les ambitions vertes de l’Europe. 

Le secteur de l’industrie sera aidé dans leurs décisions pour remédier à l’émission de gaz à effet de serre. 

« L’exécutif entre dans le vif du sujet en déployant une enveloppe de 5,6 milliards d’euros, avec l’idée d’entraîner l’ensemble de l’écosystème public et surtout privé à se décarboner. »

Les échos

Ce vendredi 4 février lors d’un déplacement à Dunkerque, Jean Castex a annoncé le soutien financier prévu. Un discours sur le site du mastodonte de l’acier ArcelorMittal ayant obtenu la certification « ResponsibleSteel ». C’est notamment « la première initiative multipartite mondiale de normalisation et de certification du secteur ». 

25  sites représentant 30 %: les émissions de carbone industrielles 

Grâce au plan d’action énoncé, les 5 milliards d’euros porteront les projets de réduction des émissions industrielles. C’est 1 milliard d’euros axé essentiellement pour la décarbonation des PME et ETI. Dans un communiqué, Matignon s’exprime : « Cela va permettre d’avoir les moyens d’aider ces entreprises à dérisquer leurs investissements, que ce soit dans l’efficacité énergétique, l’électrification ou la chaleur renouvelable ». Dans le but de faire réagir le monde de l’industrie, Matignon espère mettre en vigueur un effet de groupe. 

Les filières les plus émettrices : métallurgie, chimie et productions de matériaux

Afin que chaque euro soit investi dans la décarbonation, le reste de l’enveloppe se concentrera sur les filières comme la métallurgie, la chimie ou encore les productions de matériaux comme le ciment. Pourquoi eux ? Pour la simple raison qu’ils concentrent à eux seul, plus de 70% des émissions de gaz à effet de serre du secteur. De plus, la volonté d’aider des sites français, puis européens reste l’objectif principal. Une petite piqure de rappel face à la compétition entre pays européens et mondiaux pour une même volonté : réduire son émission et « mettre au vert » le monde de l’industrie. 

Nouvelles technologies : la capture du carbone industriel

En outre, une partie de l’enveloppe débloquée suites aux annonces de Matignon sera dédiée à la recherche et au développement. Près de 600 millions d’euros d’aide pour ces chercheurs, notamment pour la capture du carbone. Pour Matignon : « L’ensemble de ces technologies qui permettront d’atteindre les objectifs de décarbonation n’existent pas encore. Il s’agit de les faire émerger en France. C’est un enjeu de recherche et d’innovation. » 

Pour plus d’informations sur les émissions de carbone industrielles: https://www.economie.gouv.fr/plan-de-relance/profils/entreprises/decarbonation-industrie

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