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La BCE face à l’inflation envisage d’élever les taux d’intérêts

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Florian Tupinier

L'inquiétude face à l’inflation au sein du Conseil des gouverneurs. Il estime que les risques sur les perspectives d’inflation sont en pleins essors.

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Face à une inflation record dans la zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) s’est montrée davantage pessimiste lors de son discours jeudi dernier. La BCE fait face à l’inflation et doit désormais anticiper la suite des évènements.

“En janvier, l’inflation totale en zone euro a battu un nouveau record à +5,1% en glissement annuel. Assez largement à cause des prix de l’énergie mais pas seulement.”

capital

Des déclarations uniques

La réunion prévue la semaine dernière à Francfort devait être anecdotique.

Christine Lagarde suivait auparavant une position claire : l’inflation est un problème de court terme, le plus important reste le soutient à l’économie pour une reprise saine durant la période post-Covid.

Pourtant, La Banque centrale européenne (BCE) a décidé d’adopter une stratégie différente. Christine Lagarde à expressément expliqué que l’inflation était une menace considérable. Notamment pour les économies de la zone euro mais aussi sur le point de l’inflation qui n’a pas dit son dernier mot.

« L’inflation devrait rester élevée plus longtemps qu’anticipé. Par rapport à nos prévisions de décembre, les risques entourant les perspectives d’inflation sont orientés à la hausse, particulièrement sur le court terme. » 

Christine Lagarde

Pour l’instant, aucun changement concret dans la politique de la BCE n’est encore opérationnel. La BCE face à l’inflation a laissé ses taux directeurs inchangés. Avec un taux de dépôt à -0,50 %. C’est la première fois depuis Mario Draghi, l’instigateur des politiques de Quantitative-Easing de la BCE, qu’un tel discours est tenu par un officiel de la BCE.

Une une situation économique préoccupante

À situation exceptionnelle, remède exceptionnel. Ce sera sans doute le mot d’ordre tenu de la Banque Centrale Européenne face à la situation économique préoccupante. L’inquiétude face à l’inflation au sein du Conseil des gouverneurs. Il estime que les risques sur les perspectives d’inflation sont en pleins essors.

Les prévisions d’inflation en zone euro font froids dans le dos. En janviers, la hausse des prix a été estimée à 5,1 % sur un an. Tous les secteurs sont touchés du prix de l’énergie aux produits de première nécessité jusqu’aux produits électroniques. Trois facteurs majeurs influencent cette hausse. D’une part, les blocages des chaînes d’approvisionnement. Deuxièmement, la forte reprise des économies post-covid et pour finir les politiques successives d’expansions monétaires.

Outre atlantique, le remède au péril inflationniste est clair. Jerome Powell a décidé que 2022 sera l’année de l’augmentation des taux d’intérêts directeurs. Si Christine Lagarde décide de faire de même, les conséquences seront décisives.

Des impacts concrets pour contrer la dette

L’augmentation des taux d’intérêts directeurs va avoir de multiples conséquences pour les états.

À court terme, les marchés boostés à l’argent facile devraient lourdement chuter. Une forte correction sur beaucoup d’indices à déjà débutée. Cependant, celle-ci pourrait s’accélérer selon la politique de la BCE.

Cette situation aurait un impact direct sur la présidentielle française. En effet, certains candidats basent leur programme entier sur la capacité d’endettement “quasiment infinie” de l’état français. Si les taux d’intérêt sont élevés cela ne sera plus le cas.

La décision va probablement influencer la politique du prochain président de la république.

À moyen et à long, terme, le roulement de la dette sera bien plus compliqués à mettre en place. Le coût de la dette sera important et l’endettement permis par les critères inférieurs.

Cette situation offrira beaucoup moins de marge de manœuvre aux états. Le recours à la dette sera minimisé. La fonction publique a donc le devoir d’orienter sa politique sur l’équilibre financier. De plus, arrêter de dépendre exclusivement de la dette.

Si l’état ne réussit pas cette mutation, la pression fiscale va faire pression mécaniquement sur les ménages. L’austérité sera de nouveau d’actualité.

En outre, ce ne sont que des conjectures. La réunion de mars, la banque centrale européenne disposera de nouvelles projections économiques. Une date économique cruciale.

Plus d’informations sur la BCE face à l’inflation sur: https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/inflation-les-minutes-de-la-bce-revelent-un-conflit-interne-entre-gouverneurs-faucons-et-colombes-dont-lagarde-902395.html

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