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Cessez-le-feu à Mekele

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Les rebelles de la région du Tigré ont repris la Capitale éthiopienne ce lundi 28 juin. Des milliers de drapeaux et feux d'artifices célébraient l'évènement.

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Le gouvernement d’Abiy Ahmed avait pris Mekele en novembre 2020 après que les rebelles aient capturé des bases armées et rejeté les réformes politiques introduites en 2018. Les autorités fédérales ont appelé à un “cessez-le-feu humanitaire” dans la région, pour reprendre l’expression de l’Union africaine (UA).

En effet, les affrontements entre le Front de Libération du Peuple de Tigré (TPLF) et le gouvernement ont eu des conséquences désastreuses.

L’ONU rapportait “des attaques délibérées contre des civils, des exécutions sommaires, des violences sexuelles et sexistes, des détentions arbitraires, des enlèvements et des disparitions de réfugiés”, ainsi que des milliers de morts et 350,000 victimes de famines, ainsi que deux millions de personnes déplacées.

Origines du conflit

L’Ethiopie est un pays composé de 10 Etats fédéraux, définis par la Constitution sur la base de critères ethniques et décrits comme largement autonomes depuis 1994. Les tensions grandissent depuis que des politiciens de l’Etat du Tigré ont accusé le gouvernement fédéral d’agrandir son influence.

Une accalmie mitigée

Soutenus par les troupes frontalières érythréennes, les fonctionnaires éthiopiens ont hâtivement fui le territoire sans omettre de commettre certains vols, notamment de matériels des organisations humanitaires, pillages des banques ou encore réquisitions des véhicules de particuliers. L’intention de réduire les communications avec la scène internationale afin de faire taire les récents évènements s’est confirmée par le démantèlement des équipements satellites de plusieurs agences de l’ONU.

Les Etats-Unis, l’Irlande et le Royaume-Uni ont réagi en convoquant une potentielle réunion d’urgence publique du Conseil de sécurité de l’ONU. Il est cependant probable que les pays africains, la Russie et la Chine, fassent barrage sur cette session.

Les soldats du TPFL ont quant à eux communiqué leur victoire sans ne faire mention une seule fois du cessez-le-feu: « Les Forces de défense du Tigré et le gouvernement légalement élu du Tigré sont de retour à leur place légitime ».

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