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Joe Biden fait passer aux États-Unis une nouvelle étape dans la lutte contre le coronavirus

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Lors d’une allocution ce jeudi 9 septembre, le Président américain, Joe Biden, a dressé un constat plutôt alarmant au niveau de la vaccination dans son pays. De nouveaux décrets ont été signés pour inciter le plus grand nombre de ses concitoyens à se faire vacciner contre la COVID-19.

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Le Président américain a utilisé un ton grave et a véritablement tapé du poing sur la table. Lassé de cette « minorité identifiée d’Américains » (80 millions de personnes malgré tout), Joe Biden leur a signalé que « leur patience avait des limites ». En effet, à l’heure actuelle, un peu plus de 54% de la population américaine est complètement vaccinée, contre 69% en France. Le plan de vaccination américain a même connu un sérieux coût d’arrêt, puisque l’objectif des 70% d’Américains avec a minima une dose, qui était visé pour le 4 juillet, n’a été atteint que début août.

Pour donner un nouveau coup de fouet à la campagne vaccinale, le gouvernement a pris d’importantes décisions qui ne manquent pas de faire parler Outre-Atlantique.

Tout d’abord, les quatre millions d’employés du gouvernement devront être obligatoirement vaccinés d’ici 75 jours, sous peine de sanctions disciplinaires. Jusqu’à présent, des tests négatifs étaient acceptés, mais le ralentissement de la vaccination américaine a vraisemblablement eu raison de cette tolérance. 

De plus, dans les entreprises comptant plus de 100 salariés, l’équivalent du pass sanitaire français a été mis en place. En effet, les employés devront être vaccinés, ou bien présenter un test de dépistage négatif de manière hebdomadaire. Ces obligations concerneront 100 millions d’Américains lors des mois à venir.

Ces décisions politiques ne sont néanmoins pas une première sur le territoire de l’Oncle Sam. En effet, certains grands groupes comme Google, ou comme la banque new-yorkaise Morgan Stanley, ont déjà pris la décision de rendre la vaccination obligatoire pour l’ensemble de leurs salariés. Ceux qui refusaient de se faire injecter le vaccin ont fini par être licenciés. Cette tendance au sein des grands groupes et des banques d’affaires s’est fortement accélérée au cours des derniers mois, pour que les États-Unis puissent envisager le futur en ayant en quelques sortes tourné la page de la COVID-19.

De même, le district scolaire de Los Angeles a indiqué que tout élève de plus de 12 ans qui souhaitait fréquenter un établissement public devait obligatoirement être vacciné.

La lutte contre le coronavirus a pris un nouveau virage aux États-Unis, où ce plan a été largement critiqué par l’opposition des Républicains. Cependant, dans un pays où la liberté de choix est élevé au rang presque divin, la tâche de convaincre les plus réticents s’annonce des plus ardues pour Joe Biden et son gouvernement. 

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