4 femmes dans l’émission suivies de 2 après sa diffusion
La première personne à avoir témoigné dans l’émission est une femme prénommée Sylvia, qui rapporte avoir été agressée par l’ancien animateur dans un parking après avoir été invitée à une de ses émissions radio. La jeune femme était alors âgée de 16 ans. Trois autres femmes ont également décrit des faits similaires d’agression sexuelle. L’émission de France 2 semble avoir libéré la parole puisque, après sa diffusion, deux autres femmes, Maureen Dor, animatrice belge de télévision ainsi qu’une ancienne salariée de TF1 ont révélé avoir également été agressées par l’ancien présentateur d’Ushuaïa.
Nicolas Hulot, après avoir découvert ces accusations, les a totalement rejetées et dit être innocent. Ces accusations sont dans la continuité de la libération de la parole autour des agressions sexuelles ces dernières années. Cependant, la surprise est beaucoup plus forte dans ce cas puisque Nicolas Hulot a longtemps été l’une des personnalités préférées des Français et que rien ne laissait penser qu’il pouvait se rendre responsable d’actes aussi répugnants.
La classe politique sous le choc
Dans la continuité de cette pensée, liée à une image très positive pour l’ancien Ministre, de nombreux membres du gouvernement – dont Nicolas Hulot a fait partie près d’un an – se sont exprimés après la diffusion de cette émission.
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal déclare avoir découvert des « témoignages poignants, voire glaçants ». Matthieu Orphelin, ancien proche de l’animateur et jusqu’à peu porte-parole de Yannick Jadot dans sa candidature à l’Élysée, s’est dit « sidéré par les témoignages entendus ». Il a par ailleurs été mis en retrait de ses fonctions dans la campagne écologiste. Il affirme néanmoins n’avoir « jamais couvert le moindre agissement répréhensible de Nicolas Hulot » et assure de son « soutien entier pour ses victimes qui ont eu le courage de faire ces témoignages terribles ».
La Ministre de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a souhaité sur Sud Radio que « justice soit rendue ».
Le parquet de Paris saisi le 26 novembre
Dès le lendemain de la diffusion de l’émission télévisée, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête préliminaire. Le principal élément pour les enquêteurs sera de déterminer si les faits rapportés par les différentes victimes sont prescrits ou ne le sont pas. Ils devront également découvrir si d’autres jeunes femmes ont eu à subir des violences sexuelles de la part de Nicolas Hulot. La journaliste à Médiapart, Marine Turchi, explique également qu’il faudra poser « la question de l’éventuel abus de pouvoir.
Dès le lendemain de la diffusion de l’émission télévisée, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête préliminaire. Le principal élément pour les enquêteurs sera de déterminer si les faits rapportés par les différentes victimes sont prescrits ou ne le sont pas. Ils devront également découvrir si d’autres jeunes femmes ont eu à subir des violences sexuelles de la part de Nicolas Hulot. La journaliste à Médiapart, Marine Turchi, explique également qu’il faudra poser « la question de l’éventuel abus de pouvoir. » À l’époque, Nicolas Hulot était un homme de pouvoir, ce qui était notamment dû à son émission Ushuaïa, mais aussi à son amitié avec Jacques Chirac.
