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Nouvelle attaque visant une policière à La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes

Ce vendredi 28 mai, un homme a attaqué au couteau des membres des forces de l’ordre à La Chapelle-sur-Erdre, en Loire-Atlantique. Le suspect a été abattu après une chasse à l’homme ayant duré plus de trois heures. Il a tout d’abord poignardé une policière avant de lui voler son arme et de s’enfuir. Il aura ensuite blessé deux autres policiers par balles, avant de se faire tuer.

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Le suspect connu des forces de l’ordre

La personne responsable de cette attaque, N’Diaga Dieye, était un français de 39 ans, qui vivait dans cette commune. Il avait été incarcéré depuis 2013 pour des vols à main armée, des violences sur policiers et d’autres délits, mais « rien en lien avec du terrorisme », comme l’a précisé Gérald Darmanin. Il était sorti très récemment de prison. La journaliste de France 3 Virginie Charbonneau rapporte également que « au cours de sa détention, l’homme s’était fait remarquer pour une radicalisation islamiste ». 

Son agression dans le poste de police a eu lieu le vendredi dans la matinée, avant qu’il ne prenne la fuite vers 10 heures du matin. Le suspect a été retrouvé vers 13 heures. Il a d’abord ouvert le feu vers les gendarmes, avant que les forces de l’ordre ne répliquent et ne l’abattent. 

Le procureur de la République précise également que, dans sa fuite, l’homme avait pris en otage une jeune fille de 19 ans dans son appartement avant de prendre la fuite et d’être abattue.

Les blessés hors de danger

Katell, la policière blessée au couteau, âgée de 47 ans ainsi que les deux gendarmes touchés par des balles, sont désormais « hors de danger », a souligné le maire de la commune Fabrice Roussel. Elle reste malgré tout hospitalisée. Le lendemain de cette attaque, de nombreux habitants de cette ville, sont venus déposer des fleurs devant le poste de police afin de témoigner leur soutien envers toutes les personnes impactées par cet événement. Les personnes connaissant la policière la décrivaient comme « douce et gentille ». 

Un profil psychologique qui commence à se préciser

Depuis vendredi et l’attaque, les forces de l’ordre ont obtenu plus de cinquante dépositions, aussi bien des voisins de l’assaillant, que de la jeune femme séquestrée ou de la policière blessée. En prenant en compte ces dépositions, le parquet national antiterroriste n’a pas été saisi et cette enquête reste entre les mains du procureur de Nantes. Cependant, cette décision pourrait être amenée à évoluer en fonction des nouveaux éléments de l’enquête…

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