Quels objectifs précis ?
Contrairement à la COP21 où des décisions importantes avaient été prises dans la lutte contre le réchauffement climatique, lors de cette conférence, aucune décision fondamentale ne devrait être prise. Ici, l’objectif majeur est de « renouveler, consolider et améliorer les contributions déterminées au niveau national », ces objectifs qui avaient été attribués après la COP21 de Paris.
Le point majeur débattu sera néanmoins concernant l’aide financière des pays les plus développés et historiquement responsables du réchauffement climatique envers les pays les plus pauvres et les plus sous-développés. En 2009 notamment, ils s’étaient engagés à verser 100 milliards d’euros par an à ces pays pauvres pour les soutenir dans leur transition écologique. Malheureusement, cette cible n’a que rarement été atteinte, et en 2019, elle n’avait même pas atteint la barre des 80 milliards de dollars selon l’OCDE. L’enjeu sera également de s’accorder sur les ultimes détails techniques de l’accord de Paris, à savoir les nouvelles règles de marché carbone et le cadre de transparence.
Cette dizaine de jours d’échanges sera marquée par la présence de 197 pays et de leurs dirigeants au début, du 1er au 2 novembre et à la fin, les 9 et 10 novembre. Les chefs d’Etat et de gouvernement seront présents lors de ces deux périodes. Les autres journées seront consacrées à des échanges et des pourparlers pour pouvoir définir ces objectifs.
Des ambitions malgré tout revues à la hausse
En 2015, les pays signataires avaient mis en avant des objectifs très élevés en termes d’émissions carbone et de réduction à gaz à effet de serre. Pourtant, le secrétaire des Nations Unies, Antonio Guterres a déclaré que les gouvernements n’étaient « pas à la hauteur », et a appelé les pays développés à présenter des contributions compatibles avec l’objectif de 1,5°C. Les engagements se doivent d’être plus concrets pour respecter l’engagement 2030.
En effet, un rapport récent indique que la planète se dirige pour le moment vers un scénario « catastrophe » avec une augmentation de 2,7°C d’ici la fin du siècle. Les pays les plus vulnérables souhaitent donc procéder à une accélération importante dans les objectifs afin de garantir la survie de leurs pays. Ainsi, le Président britannique de la COP26, a déclaré vouloir « maintenir en vie l’objectif de 1,5° ».
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