Pékin 2022 : Ces pays qui ont décidé de boycotter les Jeux Olympiques

Débutant en février 2022, les Jeux Olympiques de Pékin semblent menacés par les boycotts diplomatiques annoncés. Si les États-Unis ont déclaré qu’aucun représentant du pays ne se rendra en Chine pour les Jeux, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et la Grande-Bretagne ont eux aussi pris cette décision.
Les JO d’hiver de Pékin se tiendront en février prochain. Les graves violations des droits de l’Homme en Chine entraînent de nombreux appels au boycott © AFP / Saeed KHAN
Des Jeux sous haute tension

Prévus en février 2022, les Jeux Olympiques d’hiver sont menacés par de nombreux pays qui refusent de fermer les yeux sur les rumeurs de génocides et de torture à l’égard de la minorité ouïgours. Ainsi, pour protester, les américains ont décidé de n’envoyer ni le Président Joe Biden, ni aucun autre représentant diplomatique pour suivre l’événement. Si le boycott diplomatique scandalise le monde du sport et la politique mondiale, il reste partiel puisque les athlètes se rendront, eux, bel et bien en Chine pour participer aux Jeux Olympiques.

Cette décision intervient dans un contexte de fortes tensions entre les États-Unis et la Chine. Ces deux pays, qui se disputent la place de première puissance mondiale depuis des années, sont également en désaccord sur leurs systèmes politique, diplomatique et commercial respectifs.

Un mouvement qui prend de plus en plus d’ampleur

Après les États-Unis, ce sont la Nouvelle-Zélande, l’Australie et la Grande-Bretagne qui ont décidé de suivre les américains et de boycotter à leur tour les JO. Une fois encore, l’enjeu principal de ces pays est de contester la dictature et les débordements chinois à l’encontre des ouïgours, un peuple à majorité musulmane sunnite résidant dans la région du Xinjiang, en Chine et en Asie Centrale. 

Si le Canada et la Corée du Sud se posent la question du boycott, la France s’en remet quant à elle à l’Europe. En effet, Emmanuel Macron a déclaré qu’un boycott des JO de Pékin ne se ferait qu’avec une coordination et une coopération européenne. 

Diverses organisations et associations qui luttent contre l’absence des droits humains ont salué ces décisions. 

Des décisions contestées par la Chine 

Accusée de génocide et de torture sur des centaines de milliers d’ouïgours, la Chine se défend en affirmant que les camps dans lesquels est maintenue la minorité ouïgours sont en réalité des camps de travail et de rééducation pour leur permettre de mieux s’intégrer. En réalité, c’est près d’un million d’ouïgours qui seraii soumis au travail forcé et à tous types de violences. 

Scandalisée et très irritée par ces décisions diplomatiques, la Chine dénonce une “manipulation politique” et promet que “les États-Unis en payeront le prix.” 

Le ministère chinois des Affaires étrangères a d’ailleurs déclaré que “la Chine prendra des contre-mesures fermes” qui risquent de détériorer de manière significative les relations avec la Chine. 

Si cette décision diplomatique promet d’affecter significativement les relations internationales et diplomatiques, certains représentants ne se satisfont pas de cette décision en pointant du doigt son insuffisance. Ceux-ci conseillent un boycott complet des Jeux Olympiques en n’envoyant aucun sportif à Pékin. 

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