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Quel avenir pour la droite française ? 

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Dorian Lagardère

Les 3 et 4 décembre sont des dates fondamentales pour le parti des Républicains (LR) puisque ce week-end ont lieu les élections pour choisir le successeur de Christian Jacob, l'ancien président du parti. Mais au-delà d'un parti politique, c'est le destin de la droite même qui sera impactée par cette élection.

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Les trois prétendants à la présidence LR (de g. à d.) Bruno Retailleau, Éric Ciotti, et Aurélien Pradié à Angers, en septembre dernier. © MAXPPP, F.S., G.B., J.R.

Les 3 et 4 décembre sont des dates fondamentales pour le parti des Républicains (LR) puisque ce week-end ont lieu les élections pour choisir le successeur de Christian Jacob, l’ancien président du parti. Cette élection en plus d’une importance majeure pour le parti semble également déterminante pour la survie même d’une partie de la droite.

Le constat d’une droite divisée 

Aujourd’hui, pour beaucoup de Français, l’électorat de droite est incompréhensible du fait de sa présence (même relative) au sein de divers partis politiques, “Renaissance” (Emmanuel Macron), “Reconquête” (Éric Zemmour), le “Rassemblement national” (Marine Le Pen), “Horizons” (Édouard Philippe) ou bien auprès des “Républicains” et ses 91 000 adhérents. 

Ainsi, la difficulté pour les électeurs est de savoir tout d’abord s’ils sont de droite mais surtout de quelle droite puisque la conception et les valeurs divergent en fonction du parti politique qui se réclame de droite comme la démontrer l’élection présidentielle de 2022 avec Valérie Pécresse qui se réclamait de la droite gaullienne ou bien avec Éric Zemmour, vendu comme celui qui réussirait à réunir les droites.  

L’élection du prochain président des Républicains comme une étape déterminante pour le parti 

Après un score de 4,78% aux élections présidentielles et une obtention de 61 sièges au sein de l’Assemblée nationale, les Républicains semblent cette année plus que fragilisés. À tel point que le Rassemblement national possède un nombre de sièges plus élevé (89) au sein d’une des deux chambres parlementaires, ce qui semblait pourtant inconcevable il y a encore quelques années. 

Éric Ciotti, Aurélien Pradié et Bruno Retailleau. Voici les trois hommes politiques qui sont en quête de la présidence du parti. L’un aura alors la lourde charge de réaffirmer la position d’une droite forte, et de ramener l’électorat aujourd’hui dispersé auprès des nombreux partis politiques.

En effet, si le candidat vainqueur ne convainc pas la droite, le risque est d’engendrer le désintérêt total tantôt d’une partie de la droite tantôt de ses adhérents comme Marion Maréchal (vice-présidente du parti Reconquête) l’affirme déjà en annonçant que “l’avenir de la droite ne passera pas par ce parti”, en parlant de cette élection.

L’objectif 2027 déjà en vue ?

Si la question du président du parti est primordiale, l’élection présidentielle de 2027 l’est tout autant pour les Républicains. Éric Ciotti le démontre puisqu’il n’envisage qu’une seule option : choisir Laurent Wauquiez comme représentant du parti aux présidentielles. 

Bruno Retailleau considère, quant à lui, que c’est un choix politique beaucoup trop tôt, et vise avant tout les élections européennes qui permettront de voir si la droite qu’ils incarnent – même si elles divergent à certains égards – est toujours en vie. 

Ainsi, les élections qui ont commencé ce samedi 3 décembre vont incarner soit la relève de la droite pour les prochaines années, soit sa désuétude, en tout cas, chez les Républicains. 

Voir aussi : Trois candidats pour la présidence du parti Les Républicains

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