Une figure politique tuée
David Amess, député de 69 ans, siégeait depuis 38 années au Parlement britannique. Il a été tué dans sa circonscription, à 60 kilomètres à l’Est de Londres, dans la commune de Leigh-on-Sea.
Un suspect interpellé et mis en garde-à-vue
Le Royaume-Uni, de son Premier Ministre Boris Johnson à ses électeurs, a été très marqué par cet événement. Peu de temps après ce meurtre, un suspect a été arrêté par les forces de l’ordre. Il est décrit comme « un britannique de 25 ans d’origine somalienne. Il avait été orienté vers un programme de lutte contre la radicalisation, sans être pour autant très assidu ». À l’heure actuelle, cet individu est toujours interrogé par les membres du service antiterroriste qui cherchent à déterminer les motivations derrière ce geste. Le père, interrogé par certains journalistes anglais, se dit « très traumatisé ». La police a donc confirmé la piste terroriste, mais étudie notamment la possibilité que l’individu se soit radicalisé seul, lors des différents confinements ayant eu lieu.
Des motivations toujours inconnues pour le moment
Les médias britanniques se posent à l’heure actuelle la question suivante : « Pourquoi David Amess a été ciblé » ? Cette question reste pour l’instant sans réponse. Le député était connu comme un fervent catholique, au point que sa permanence était tenue dans une église, comme l’explique France Info.
La classe politique britannique sous le choc
Le meurtre de David Amess a été un véritable choc pour tous les membres de la vie politique britannique. Le drapeau de l’Union Jack a été mis en berne au 10, Downing Street. Le Premier Ministre s’est dit « choqué et triste suite au départ de Sir Amess, après 40 ans au service de ses administrés ». Le lendemain, le 16 octobre, Boris Johnson et le leader de l’opposition travailliste, Keir Starmer, se sont rendus dans la circonscription de David Amess pour lui rendre hommage.
De nouvelles mesures pour protéger les députés ?
La ministre de l’Intérieur, Priti Patel, a reconnu réfléchir à de nouvelles « options » afin de « combler les lacunes » concernant les dispositifs de sécurité auprès des députés. La solution la plus probable à l’heure actuelle est la mise en place d’un protection policière pour chacun des députés britanniques. Ce meurtre a en effet ramené dans les mémoires celui de la députée travailliste Jo Cox, qui avait été commis par un extrémiste de droite en 2016. Si les raisons ayant conduit à ces gestes semblent être différentes, la conclusion reste la même pour la Ministre de l’Intérieur : les députés doivent « changer [leurs] façons de travailler, en raison de l’évolution des menaces de la société ».
