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Transat Jacques Vabre : Tour d’horizon de la classe Ultim

Ce dimanche 29 octobre, débute la Transat Jacques Vabre, une course mythique. Sur leurs "géants des mers" les skippers engagés dans cette nouvelle édition devront faire face à des conditions météorologiques compliquées.

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Les Ultim lors du départ de la Finistère Atlantique, le 1er juillet 2022 à Concarneau. (crédit : A.Courcoux/L'Équipe)
Les Ultim lors du départ de la Finistère Atlantique, le 1er juillet 2022 à Concarneau. (crédit : A.Courcoux/L'Équipe)

Quels sont ces maxi-trimarans de 32 mètres de long sur 23 mètres de large au départ de la seizième édition de la Transat Jacques Vabre, ce dimanche 29 octobre ? “Les géants des mers”; leur surnom annonce la couleur. Les Ultimes sont des trimarans (trois coques) conçus pour la course au large, qui s’inscrivent dans la catégorie Ultim 32/23. Ces deux derniers nombres évoquent les dimensions requises pour intégrer le haut du panier, la classe la plus rapide de la course au large.

Cinq d’entre eux seront au départ de la Transat Jacques Vabre, dimanche au Havre. À 13h05, Actual Ultim 3, Maxi Banque Populaire XI, Maxi Edmond de Rothschild, Sodebo Ultim 3 et SVR Lazartigue s’élanceront pour Fort-de-France, en Martinique. L’objectif pour les cinq binômes sera de battre le record de Franck Cammas et Charles Caudrelier (à nouveau engagés cette année) qui avaient relié Fort-de-France en 16 jours, 1 heure, 49 minutes et 16 secondes sur Maxi Edmond de Rothschild, en 2021. Cette quinzième édition avait introduit Fort-de-France comme port d’arrivée.

Un peloton compact 

Cette année, la lutte pour la victoire s’annonce acharnée, avec des conditions météo musclées. Le niveau global de la flotte s’est resserré, même si Actual risque d’être “un cran en dessous” de ses concurrents, malgré sa nouvelle paire de foils*, selon Jacques Guyader, journaliste pour Ouest-France. 

Les résultats des 24H Ultim, achevés au début du mois, au large de Lorient (Morbihan), sont un bon indicateur de la hiérarchie en place : Armel le Cléac’h et Sébastien Josse (Banque Populaire), Charles Caudrelier et Erwan Israël (Edmond de Rothschild) et François Gabart et Tom Laperche (SVR Lazartigue) sont arrivés dans un mouchoir de poche avec un quart d’heure d’écart, quand Anthony Marchand et Thierry Chabagny ont passé la ligne quelques heures après. 

En effet, Actual Ultim 3 est le plus âgé de la flotte puisqu’il a été mis à l’eau en 2015. Cependant, l’ancienneté des trimarans n’est pas un critère déterminant puisque le Maxi Edmond de Rothschild (2017) reste la référence de la classe. Banque Populaire et SVR Lazartigue, les plus récents (tous deux mis à l’eau en 2021), réussissent peu à peu à combler le faible écart qui les sépare du bateau le plus rapide. 

Les duos de skippers engagés sur les 24H Ultim sont inchangés pour cette Transat, sans compter Thomas Coville et Thomas Rouxel à la barre de Sodebo Ultim 3. Leur maxi-trimaran est ressorti grandi de son chantier d’hiver, avec des améliorations qui devraient lui permettre de combler l’écart de performance dont il a souffert par le passé.

Tous ces éléments compliquent le pronostic, mais le quatuor de tête sera très certainement fidèle au poste. Le tenant du titre, Charles Caudrelier (Edmond de Rothschild) admet en conférence de presse : “Aujourd’hui, on sent que tous les Ultim sont très proches. On est incapable de dire qui est le plus fort”, peut-être pour faire descendre la pression vis-à-vis de l’étiquette de favori qui lui est accolée… Réponse dans un peu plus de deux semaines à Fort-de-France.

*“En terme de marine, foil désigne une surface portante immergée […] dont le rôle est de soulever partiellement ou totalement la coque hors de l’eau pour réduire sa traînée hydrodynamique et gagner en vitesse.”

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