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Anne Hidalgo marque une nouvelle étape de sa campagne présidentielle lors d’un grand rassemblement à Lille

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Ce samedi 23 octobre, lors d’un meeting électoral, Anne Hidalgo, maire de Paris et candidate à l’Élysée en 2022, a tenté de donner un nouveau coup de fouet à sa campagne plutôt stagnante (5% des intentions de vote au premier tour) lors des dernières semaines.

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Anne Hidalgo. (Thomas SAMSON/AFP)
Anne Hidalgo. (Thomas SAMSON/AFP)
Une candidate soutenue par des poids lourds du Parti Socialiste

Lors de cette réunion de campagne, la maire de Paris a pu compter sur la présence de deux ténors du PS, à savoir Bernard Cazeneuve, ancien Premier Ministre sous François Hollande, et de Martine Aubry, maire de Lille. Le choix de la ville n’est pas un hasard, étant donné que la capitale des Flandres est un bastion socialiste depuis de nombreuses années. Cependant, malgré cet ancrage local très fort, certaines personnes présentes montrent un certain pessimisme quant à cette candidature et ses chances de victoire.

Les premiers points d’un programme dévoilés

Anne Hidalgo a également profité de ce 23 octobre pour dévoiler les premiers éléments majeurs de son programme si elle venait à être élue en mai 2022. 

Le premier projet qu’elle a mis en avant est le « droit à mourir dignement », soit la possibilité de recourir à l’euthanasie. La candidate socialiste a toujours fermement défendu cette réforme et elle serait l’une des premières adoptées si elle était Présidente de la République. 

Le second point abordé concerne le logement et notamment la mise en place d’un encadrement des loyers, c’est-à-dire que les loyers ne pourraient pas dépasser une certaine somme selon les villes. Cette mesure a déjà été mise en place à Lille et à Paris. Elle souhaite garantir « qu’aucun ménage ne soit contraint de dépenser plus d’un tiers de ses revenus pour se loger ».

Au niveau de l’éducation, Anne Hidalgo souhaite abroger Parcoursup et proposer une « plateforme d’accompagnement pour les 100 000 jeunes qui sortent du système scolaire sans diplôme ni formation ». La candidate souhaite également revaloriser le salaire des enseignants en le multipliant par 2, ou en l’alignant sur le salaire des autres diplômés bac +5.

La maire de Paris a également mis en avant sa volonté de « définir un crime d’écocide, atteindre la neutralité carbone en 2050 et créer un ISF climatique ». 

Enfin, le dernier élément majeur concerne l’abaissement de l’âge légal pour voter à 16 ans, puisqu’elle considère que rien ne justifie que « ceux qui sont les plus concernés par les décisions prises aujourd’hui soient exclus du vote ».

Une candidature marquée par le spectre d’une « union de la gauche »

Malgré ces annonces et cette volonté marquée de poursuivre cet objectif présidentiel, ce meeting a été marqué par un élément absent mais néanmoins majeur : la mise en place d’une union de la gauche. À l’heure actuelle, dans les sondages, aucun candidat de la gauche (Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Arnaud Montebourg etc…) ne semble en mesure de rattraper son retard sur Emmanuel Macron, Marine Le Pen ou Eric Zemmour (si ce dernier se présente). Ce retard important dans les sondages pousse de plus en plus en avant la possibilité de mettre en place une union de la gauche afin de favoriser les chances d’un candidat socialiste, écologiste, insoumis ou communiste. Cette possibilité n’offre néanmoins pas la garantie de l’addition des voix – un électeur de Jean-Luc Mélenchon ne votera pas nécessairement pour Anne Hidalgo et inversement. En tout cas, à quelques mois du premier tour, le Parti Socialiste lance officiellement sa remontada.

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