Rappel des faits
En 2019, le PNF (Parquet National Financier) ouvrait une enquête à l’encontre de Ségolène Royal quant à l’usage des fonds mis à sa disposition dans l’exercice de sa fonction. Ambassadrice des Pôles (2017-2020), l’ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007 disposait de 100 000 € par an pour négocier à l’international sur ce sujet. Cependant, d’après Radio France, elle aurait pioché dans les fonds accordés à sa fonction pour promouvoir ses activités personnelles : la promotion d’un de ses livres, le développement de son association Désirs d’avenir pour la planète ou encore pour le règlement de certaines factures de taxis relativement onéreuses.
Des accusations niées
Si suite à cette polémique l’ex-ministre de l’Environnement a été démise de ses fonctions en janvier 2020, Ségolène Royal a toujours réfuté ces accusations en dénonçant des “insinuations diffamatoires” et des “faux témoignages” à son encontre. Au début de l’enquête, Ségolène Royal avait déclaré que tout cela n’avait “aucun sens” et que cela ne servait qu’à la “décrédibiliser en raison de ses prises de positions politiques.”
“Aucune infraction retenue”
Débutée en novembre 2019, le PNF a classé cette affaire sans suite le lundi 28 juin. “Les investigations effectuées dans le cadre de cette enquête n’ont permis de démontrer la commission d’aucune infraction” a déclaré Jean-François Bohnert, le procureur de la République financier.
Soulagée par ce classement sans suite, Ségolène Royal dit tout de même vouloir poursuivre le journaliste de Radio France pour ses accusations : “Je vais poursuivre l’auteur de cette dénonciation calomnieuse, pour demander réparation du préjudice subi, le journaliste de Radio France ayant cherché à porter atteinte à mon honneur et à celle de mon équipe.” Affaire à suivre…