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Jean Lassalle : le candidat des coups de gueule

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La semaine du 4 avril a été marquée par les déclarations de Jean Lassalle à propos de la campagne électorale. En effet, celui qui se plaint du traitement médiatique qui est réservé « aux petits candidats » et de la tournure qu'a pris cette campagne a poussé de multiples coups de gueules sur les plateaux de télévision et de radio. A l'heure des résultats du 1er tour de l'élection présidentielle, Jean Lassalle semble marquer des points à la veille des élections.

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Jean Lassalle, candidat à l'élection présidentielle 2022, en visite dans l'Ain - Photo Progrès / Catherine Aulaz
Jean Lassalle, candidat à l'élection présidentielle 2022, en visite dans l'Ain - Photo Progrès / Catherine Aulaz
Qui est Jean Lassalle ?

Jean Lassalle est né le 3 mai 1955 à Lourdios-Ichère dans les Pyrénées-Atlantiques. C’est un homme politique français qui est connu du grand public grâce à ses interventions à l’Assemblée Nationale en tant que député. Il occupe cette fonction depuis 2002. Jean Lassalle se fait remarquer au niveau national par la grève de la faim qu’il entreprend pour éviter le départ de l’usine Toyal de la vallée d’Aspe. Il est également le fondateur du parti politique Résistons ! en 2016. Alors qu’il est candidat à l’élection présidentielle de 2017, il se classe septième sur les onze candidats en lice. De nos jours, il est de nouveau candidat à l’élection présidentielle de 2022.

Une semaine de coups de gueule :

La semaine du 4 avril a été marquée par la présence plus fréquente de Jean Lassalle dans les médias français. En effet, celui qui n’a pu s’exprimer que quelques heures sur les plateaux en a profité pour faire passer de nombreux messages.

Dans un premier temps, Jean Lassalle à critiqué l’état de la France. Sur les plateaux d’RMC/BFM TV et Europe 1. Il n’a pas hésité à parler de « dictature molle » pour qualifier le système politique français et la campagne présidentielle. Selon lui, les journalistes et les hommes politiques ( en s’incluant dans son propos ), sont des « lâches » car ils n’osent pas remettre en question le système en place. Il a ensuite fustigé les médias en voulant démontrer qu’Emmanuel Macron était le candidat des médias. En déclarant sur le plateau d’Apolline de Malsherbes que son patron Patrick Drahi soutenait Emmanuel Macron dans cette campagne, il a suscité l’incompréhension de son interlocutrice qui lui a demandé pourquoi il ne voulait pas parler de son programme.

A l’image de ces propos, Jean Lassalle souhaitait donner son opinion sur ce système politico-médiatique. Nous pouvons donc y voir une volonté de sa part de justifier le peu de temps de parole qu’il a eu durant cette campagne. Cependant, nous pouvons constater que les coups de gueules peuvent virer au dérapage, à l’image de son interview sur FranceInfo.

Le dérapage sur FranceInfo :

Jean Lasssalle s’est également illustré via un dérapage. Alors qu’il était invité par FranceInfo sur le plateau de Gilles Bornstein, il a tenu à régler ses comptes avec deux journalistes du média. Lors de la conclusion de l’interview, il a d’abord critiqué de manière virulente Renaud Dély qui l’a qualifié de « complotiste des champs ». En effet, il a déclaré de manière agressive: “Je veux dire simplement à Renaud Dély que je regrette profondément ce qu’il a écrit même si c’est Franceinfo, c’est un chien. C’est un chien !”. Il s’est également attaqué à Jean Quatremer au travers de cette diatribe. Gilles Bornstein a essayé de modérer la candidat mais il n’a fait que rajouter de l’huile sur le feu. Le candidat à quand même souligné la qualité de l’interview menée par Gilles Bornstein et l’a même qualifié de « grand journaliste ».

Des coups de gueules payant ?

Le député béarnais a réussi à obtenir 3,2% des voix lors du premier tour de l’élection présidentielle. Ce score historique souligne un relatif engouement autour de sa campagne, notamment dans les villages ruraux. Néanmoins, même s’il n’a pas réussi a se qualifier pour le second tour, Jean Lassalle aura marqué de son empreinte le débat par ses coups de gueules.

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