Salut Julien ! Nous te laissons te présenter pour les lecteurs !
“Bonjour à tous. Je m’appelle Julien Munoz. J’ai 23 ans et je suis actuellement attaquant chez les Brûleurs de Loups de Grenoble, en Ligue Magnus.”
Tu viens de terminer ta première saison complète de Magnus avec les Brûleurs de Loups. Comment as-tu vécu cette intégration dans le groupe professionnel ?
“C’était une saison particulière avec le contexte que l’on connaît. Mais je suis très content d’avoir pu intégrer le groupe pro à plein temps cette année. J’ai pu me faire une place petit à petit.”
Après une saison un peu décevante des Brûleurs de Loups (3e place au classement), qu’est-ce-qui n’a pas fonctionné aussi bien que les années précédentes, selon toi ?
“Je pense que c’était une saison très spéciale pour tout le monde. Nous avons laissé filer des points, où il ne fallait pas. Mais je reste persuadé qu’on aurait pu très bien faire en playoffs, si la saison n’avait pas été stoppée suite à la pandémie. Nous aurons à cœur de revenir plus forts la saison prochaine !”
Tu as effectué ton hockey mineur avec les BDL, HC74, mais aussi du côté de Villard-de-Lans chez les Ours. Qu’est-ce-que cela t’as apporté durant toutes ces années ?
“J’ai commencé à Villard tout jeune. C’est là où j’ai tout appris, là où tout a démarré. Ensuite, viennent les années à HC74, où je suis resté deux ans. Ces deux années m’ont permis de continuer à me développer. Les années à Grenoble, Chambéry et Mulhouse (clubs “amis”) m’ont permis de me développer pour m’emmener vers le monde professionnel. Mais ce développement est encore en cours !”
Tu as 23 ans aujourd’hui, as-tu déjà eu des contacts pour aller dans un autre club ?
“J’en ai déjà eu quelques-uns oui, mais mon objectif a toujours été de jouer à Grenoble. Alors je reste focus sur ce que je dois faire ici pour réussir !”
Tu jouais aussi avec Chambéry de temps en temps en D1 (club partenaires des BDL). Que penses-tu de ces clubs dans des divisions inférieures, où vous avez du temps de jeu lors de la fin de votre formation ?
“Je pense que c’est important lorsqu’on est jeûne de prendre le plus de temps de glace possible. On a la chance de le faire à Chambéry avec de grosses responsabilités, c’est très bon pour l’expérience.”
Y a-t-il un joueur qui t’a marqué durant ta jeune carrière ?
“C’est compliqué de n’en choisir qu’un seul, mais je dirais probablement Kyle Hardy. Pour son éthique de travail surtout qui m’impressionne vraiment. Jouer avec lui et s’entraîner avec lui est un privilège important.”
L’équipe de France, c’est dans un coin de ta tête ?
“Je pense plutôt que je dois me concentrer sur ce que je fais à Grenoble. Si j’ai le niveau, j’aurais peut-être une chance, mais je ne me prends pas la tête avec ça aujourd’hui. Tout le monde aimerait représenter son pays sur des matchs internationaux. Moi aussi, mais ça passe par de bonnes performances à Grenoble et c’est ce sur quoi je suis concentré pour aider l’équipe au maximum.”
