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Les Allemands appelés aux urnes pour les élections fédérales du pays

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Ce dimanche 26 septembre, après 4 mandats à la chancellerie et 16 ans au pouvoir, Angela Merkel va laisser sa place de chancelière à une autre personne. Les plus de 60 millions d’électeurs allemands vont donc non seulement procéder à un renouvellement de la chancellerie, mais aussi à celui du Bundestag, la chambre basse du Parlement.

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Trois candidats majeurs pour prendre la suite d’Angela Merkel

Trois candidats sont considérés comme au coude-à-coude pour prendre la suite de la chancelière allemande. Armin Laschet est le candidat – et Président fédéral – de la CDU, la droite allemande. Angela Merkel a par ailleurs appelé à voter pour lui, pour que « l’Allemagne reste stable ». À gauche, pour le SPD, on retrouve l’actuel vice-chancelier et ministre des Finances, Olaf Scholz. Enfin, pour le camp des Verts, la plus jeune des trois candidats, Annalena Baerbock, est actuellement députée au Bundestag.

Un système différent du fonctionnement français

Aujourd’hui, les Allemands vont donc procéder non pas à un, mais à deux votes. Tout d’abord, les électeurs vont choisir un candidat ou une candidate de manière nominative. 299 sièges du Bundestag sur 709 seront attribués de cette manière. Ensuite, les électeurs désigneront un parti, et la proportionnelle sera alors appliquée pour ces autres sièges. 

Un renouvellement possible ?

Lors de son dernier mandat, Angela Merkel avait mis en place une coalition avec le SPD afin d’obtenir la majorité des sièges au Parlement. Au Parlement, la troisième force politique est le parti d’extrême-droite, Alternative pour l’Allemagne (AfD), qui compte 87 sièges, contre 245 pour le CDU et 152 sièges. Cependant, ce parti d’extrême droite reste bas dans les sondages pour la chancellerie. 

Quelle coalition à venir ?

Néanmoins, comme le souligne Thomas Gschwend, professeur de sciences politiques à l’Université de Mannheim, « [il n’y] a pas vraiment de partis politiques forts et pas de sortant ». C’est donc toute cette incertitude qui fait régner le doute et le fait que nous ne connaîtrons probablement pas le nom du chancelier et de son gouvernement dès ce soir. En effet, le SPD, tributaire de 25% de votes, est le parti en tête. Néanmoins, cela ne suffira pour obtenir la majorité. 

Politico dévoile alors les deux coalitions possibles pour ce parti et Olaf Scholz. La première serait faite avec les Verts (16% des intentions de vote) et les libéraux-démocrates (11% dans les sondages). La seconde serait plus marquée à gauche avec les Verts une nouvelle fois et le parti Die Linke. Si le CDU venait à inverser la tendance (22% des intentions de vote avant l’élection), leur coalition serait une coalition dite « de la Jamaïque », avec les Verts et les libéraux-démocrates. Une coalition de 3 partis est l’issue la plus probable, étant donné qu’une bi-coalition ne suffirait pas à avoir la majorité au Bundestag. 

Les résultats seront bientôt connus, mais la formation du gouvernement prendra beaucoup de temps. Pour rappel, lors des élections de septembre 2017, le gouvernement avait été formé en mars 2018.

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