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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

Ligue 1 : une fin de saison palpitante

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Noah Kaision

Etudiant en journalisme à Vichy, je suis un grand passionné de sport et plus particulièrement de football et de cyclisme. J'écris dans la rubrique sport de CS Actu pour transmettre ma passion à travers mes articles. Bonne lecture !
Le sprint final est lancé en Ligue 1. A tous les niveaux, les équipes se donnent corps et âme pour atteindre la place qu’elles convoitent. Rien n’est encore joué, si ce n’est le titre de champion, et il est certain que cette dernière ligne droite donnera des sueurs froides à bon nombre de clubs.

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Nicolas VALLAURI (La Provence)

Huit, c’est le nombre de journées qu’il reste à disputer avant la fin de la saison 2023/2024 de Ligue 1. Un exercice bien loin d’avoir rendu son verdict alors que la bataille fait rage entre les différentes équipes, que ce soit pour sauver sa peau ou décrocher la meilleure place possible en haut du tableau. Seul le PSG, qui compte dix longueurs d’avance sur son dauphin, semble connaître le sort qui l’attend : une première place synonyme de titre de champions de France.

Course à l’Europe : A qui les meilleures places ?

Pour les compétitions européennes, neuf équipes dans un mouchoir de poche se disputent les sept places accordées à la France cette saison. Entre Paris, Brest, Monaco, Lille, Lens, Nice, Marseille, Rennes et Reims, deux formations seront donc déçues. Mais l’enjeu principal est surtout de savoir quelle équipe se qualifiera pour quelle compétition ? Qui décrochera son ticket pour la coupe la plus convoitée : la Ligue des Champions (C1) ? Qui disputera la Ligue Europa (C3) ? La Ligue Europa Conference (C4) ?

A l’heure actuelle, il est quasi certain que le PSG a déjà assuré sa qualification en Ligue des Champions grâce sa première place en Ligue 1. Le reste est cependant beaucoup plus complexe. Brest (47 pts, 2ème), Monaco (45 pts,3ème) et Lille (43 pts, 4ème) tiennent provisoirement la corde pour une place en C1. Mais ils sont suivis de très près par Nice (43 pts 5ème), Lens (42 pts, 6ème) et Marseille (39 pts, 7ème). Ces trois équipes sont pour l’instant qualifiées en Ligue Europa ou en Ligue Europa Conference mais rêvent toujours de la Ligue des Champions. Enfin, Rennes (39 pts, 8ème) et Reims (38 pts, 9ème) attendent juste derrière en embuscade et espèrent ne pas finir la saison les mains vides.

Brest (2ème) a le vent en poupe

C’est l’équipe que personne n’attendait à un tel niveau. Pourtant, à huit journées de la fin, Brest est solidement installé à la deuxième place du classement derrière le PSG. Une situation inespérée pour le quatrième plus petit budget de Ligue 1, habitué à jouer le maintien en temps normal. Cette saison exceptionnelle, les Bretons la doivent en partie à leur entraîneur Eric Roy. Arrivé il y a un an, l’ancien joueur de l’OL et l’OM a su inculquer à ses joueurs un état d’esprit sans faille. C’est aussi leur justesse technique et leur agressivité qui font d’eux des adversaires capables de faire déjouer n’importe quelle équipe, même les meilleures. Aujourd’hui, les Brestois prétendent logiquement à une qualification en Ligue des Champions. Leur calendrier pourrait d’ailleurs leur faciliter la tâche. Sur les huit derniers matchs, Brest jouera contre cinq équipes de la deuxième partie de tableau, à savoir Lyon (10ème), Toulouse (11ème), Lorient (15ème), Nantes (16ème) et Metz (17ème). Mais pour continuer de vivre ce rêve éveillé, les Bretons ne devront pas céder sous la pression, au risque de tout perdre.

Nice (5ème) patauge

Le temps est maussade depuis quelque temps à l’OGC Nice. Il était pourtant radieux de septembre à février.  Pendant ces 5 mois, les Aiglons étaient intouchables. De la 8ème à la 22ème journée, ils n’ont pas quitté les deux premières places du classement. Il a fallu atteindre le 2 décembre, soit la 14ème journée, pour les voir s’incliner pour la première fois de la saison en Ligue 1. Mais 2024 a changé la donne et Nice a perdu ses certitudes. Avec seulement deux victoires depuis janvier, les Niçois ont dégringolé au classement pour se retrouver 5ème. La panique s’est même installée parmi les supporters qui s’inquiétaient des performances d’une équipe incapable de rebondir. Le soleil pourrait tout de même revenir sur la Côte d’Azur. C’est en tout cas ce que laisse présager la dernière performance de l’OGCN. Les hommes de Francesco Farioli ont ramené le week-end dernier un succès très précieux de Lens, un concurrent direct dans la course à l’Europe. L’occasion de refaire le plein de confiance pour ce sprint final. Celui-ci paraît plutôt abordable pour les Aiglons qui, au vu de leur première partie de saison, ne s’imaginent pas échouer aux portes de la Ligue des Champions. Mais pour se faire, il faudra qu’ils retrouvent leur rythme de croisière.

Marseille (7ème) en mode remontada ?

Il y a quelques semaines, Marseille avait la tête sous l’eau et n’était plus capable de gagner un match. Les supporters olympiens avaient presque déjà dit au revoir à une qualification européenne. Mais ça, c’était à l’époque Gennaro Gattuso. Depuis, Jean-Louis Gasset est venu rétablir l’ordre et il faut dire que les résultats sont là. Depuis l’arrivée de l’entraîneur français, l’OM a pris neuf points en quatre matchs. Pas encore suffisant pour revenir sur les meilleures places, mais assez pour y croire à nouveau. Ce qui est certain, c’est que les Marseillais n’ont pas dit leur dernier mot et entrevoient toujours la Ligue des Champions. La quatrième place de Lille, synonyme de 3ème tour préliminaire, est à seulement quatre points. Les prochaines échéances seront déterminantes pour l’avenir du club phocéen. Les olympiens défieront notamment le PSG, Lille, Nice et Lens en moins d’un mois. Le droit à l’erreur est quasi inexistant pour eux. Sinon, ces derniers devront se consoler avec une qualification en Ligue Europa ou en Ligue Europa Conference, voire avec rien du tout si le ciel venait à leur tomber sur la tête.

Course au maintien : huit équipes à l’avenir incertain

Du côté de la course au maintien, huit équipes ne sont pas encore sauvées et se battent pour ne pas occuper les trois dernières places du classement. N’importe quelle contre-performance coûte très cher et chaque équipe peut rapidement se retrouver relégable en cas de mauvaise série. La Ligue 2 n’est une option pour personne.

Même Clermont (20 pts, 18ème), actuelle lanterne rouge, n’a pas encore abdiqué. Devant les Auvergnats, Metz (23 pts, 17ème) et Nantes (25 pts, 16ème) siègent aux dangereuses places de premier relégable et de barragiste à seulement quelques points de Lorient (26 pts, 15ème), Montpellier (26 pts, 14ème) et Le Havre (27 pts, 13ème). Strasbourg (29 pts, 12ème) et Toulouse (29 pts, 11ème) ont quant à eux plus d’air mais ne sont pour autant pas tirés d’affaires.

Strasbourg (12ème) doit rester vigilant

Racheté par le consortium américain BlueCo en juin dernier, le Racing ne s’attendait pas à vivre une saison aussi difficile. Malgré le gros recrutement effectué au mercato estival, les Strasbourgeois se retrouvent à jouer le maintien. Les hommes de Patrick Vieira ont même dû attendre le week-end dernier pour remporter leur premier match de l’année 2024 en championnat. Autant dire que la situation était alarmante sur les bords du Krimmeri, mais le succès importantissime glané à la Beaujoire contre Nantes, un concurrent direct, leur a donné de l’air au classement. 14ème avant la 26ème journée avec seulement trois longueurs d’avance sur le premier relégable, les alsaciens sont aujourd’hui 12èmes et comptent désormais 6 points d’avance sur cette même place.  Bien qu’il soit en ballotage favorable, le relâchement est interdit et la vigilance reste de mise pour le Racing. La jeunesse qui caractérise cette formation (Strasbourg aligne le onze de départ le plus jeune des cinq grands championnats en moyenne depuis le 1 février) n’est pas habituée à jouer le maintien. Le potentiel est présent mais l’expérience manque cruellement. Le faux-pas est vite arrivé.

Nantes (16ème) est en crise

Les joueurs nantais n’ont pas offert le meilleur des cadeaux à la Brigade Loire qui fêtait ses 25 ans d’existence ce week-end. En effet, les Canaris se sont inclinés samedi après-midi contre Strasbourg 3-1. Une sixième défaite consécutive à domicile qui a transformé l’ambiance festive de la Beaujoire en une colère sombre des supporters à la fin de la rencontre. Il faut dire que cette mauvaise prestation face à un concurrent direct, qui n’avait toujours gagné aucun match en 2024, enfonce un peu plus le FC Nantes en bas du classement, plus précisément à la place de barragiste. Impuissant, Jocelyn Gourvennec a fait les frais des mauvais résultats de son équipe en étant licencié du banc nantais dès le lendemain de ce nouveau revers. La trêve internationale arrive à point nommé pour son successeur, Antoine Kombouaré, qui tentera de remettre les têtes à l’endroit. Les Canaris ont déjà été confrontés à une telle situation la saison dernière, où ils avaient arraché leur maintien à l’ultime journée. Mais le calendrier n’est pas en faveur de Nantes dans ce sprint final et la tâche s’annonce donc rude pour les coéquipiers de Jean-Charles Castelletto qui devront notamment affronter Nice, Lyon, Rennes, Brest, Lille et Monaco.

Clermont (18ème) touché mais pas coulé

ntre la 25ème et la 26ème journée, tout a changé pour le Clermont Foot. Avec 6 points de retard sur Metz, premier relégable et 8 points sur le barragiste, les supporters clermontois croyaient déjà leur équipe condamnée. Mais le vent a tourné en Auvergne grâce à leur succès contre le Havre le week-end dernier. Trois points supplémentaires additionnés aux défaites des Messins et des Nantais qui permettent à Clermont de rester dans la course. Désormais, leur retard est moindre, en étant seulement 5 points derrière Nantes et le premier non-relégable Lorient. Certes, la mission semble très compliquée à accomplir en huit petites journées mais Pascal Gastien bénéficie du soutien de Sébastien Bichard.  L’ex-entraineur adjoint du Red Star est arrivé début mars en urgence en tant que co-entraineur pour épauler celui à qui il succédera la saison prochaine. D’ici là, les Clermontois auront peut-être assuré leur ticket pour une troisième année consécutive dans l’élite du football français.

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