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Quelle politique vaccinale a été adoptée ?

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Vaccins et seringue

Depuis le début de cette crise sanitaire, la population a été confrontée à des nombreuses épreuves entre confinement et couvre-feu. Une majorité de citoyens sont déjà en désaccord avec le gouvernement sur sa gestion de la crise. Or il s’avère qu’en peu de temps, des vaccins « efficaces à plus de 90% » pour la majorité d’entre eux, d’après les annonces officielles, sont sortis des laboratoires. Protégeant les poumons, ils n’empêchent cependant pas de contracter le virus par le toucher ou par voie nasale ni de le transmettre, mais il y a moins de 10% de chances que les poumons soient touchés d’après les statistiques. Vue la complexité de la situation, il y a quand même de quoi mettre la population dans le flou.

Une population réticente au vaccin ?
Comme dit dans l’introduction, la population a longtemps été dans le flou certes, et l’est toujours quant à certains aspects de la crise comme la politique vaccinale justement. C’est la raison pour laquelle jusqu’en décembre 2020, on comptait encore plus de 58% de la population qui était non favorable au vaccin. Or aujourd’hui, nous avons plus de 56% de la population qui souhaite se faire vacciner. C’est sûrement parce que les gens veulent rapidement passer outre cette crise mais aussi parce que « des doutes se sont estompés ».

Un manque d’organisation quant à la politique vaccinale ?
Lors de son discours de novembre sur le lancement des vaccins, Emmanuel Macron, annonça que le personnel sanitaire ainsi que les personnes à risques, personnes âgées de plus de soixante ans seraient prioritaires. Le problème est que dans les catégories de personnes « prioritaires » un nombre considérables d’individus restent défavorables au vaccin. De plus, cette situation pose un problème d’autant plus important au niveau du mode de conservation des doses. Beaucoup trop de variantes de vaccins qui s’appliquent de différentes manières. L’absence de stands de vaccination oblige les médecins à conserver les vaccins avec les moyens du bord. C’est donc très compliqué.

Une efficacité remise en cause face aux autres pays ?
En France, nous sommes certes à plusieurs milliers de vaccins par jour, mais cela ne se fait pas sentir. Comparé aux États-Unis ou plusieurs centaines de milliers de personnes sont vaccinées par jour. L’opération a été confiée à des autorités compétentes, faisant même intervenir l’armée – avec leur capacité organisationnelle très développée – afin d’être sûr de l’efficacité de l’opération. Biden promet même une immunité collective d’ici les mois de mai/juin. Difficile à tenir comme objectif mais reconnaissons cependant que du côté de l’Europe, nous ne sommes pas encore à ces chiffres-là…

Mohamed Kaba – 06/02/21

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