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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

La frontière entre la Formule 1 et l’Esport

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Adam Hazet

Avec les multiples confinements misent en place dans le monde entier, les pilotes se sont eux aussi essayés aux épreuves E-sport.

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Le plateau des F1 Pro Series
Un entraînement comme un autre

Lorsqu’un pilote ne roule pas, il est souvent derrière le simulateur de son écurie pour s’entraîner pour le prochain week-end de course. Cependant, avec les confinements, tous les pilotes devaient rester chez eux. Ils devaient donc trouver un moyen de ne pas perdre d’expérience. Les jeux vidéos ont donc été leur porte de sortie. 

En effet, lorsque la saison 2020 a été retardé à cause de la situation sanitaire complexe, les pilotes se sont retrouver sur le jeu F1 2020 à jouer entre eux. Ces événements étaient retransmis sur des plateformes, tel que Twitch. On pouvait alors retrouver Lando Norris, Charles Leclerc ou encore George Russell en train de jouer ensemble. 

La F1 s’est penchée sur le sujet et a donc décidé d’organiser des championnats entre pilotes professionnels et d’autres pilotes pilotant pour les écuries E-sport. 

Le championnat F1 e-sport 

Chaque année, les écuries de F1 développent leur écurie pour l’E-sport. C’est pourquoi cette année, toutes les écuries se sont engagées avec des pilotes pouvant rouler pour celles-ci. Ce championnat a lieu sur le jeu officiel de la Formule 1. Mais alors comment font-ils pour développer leur capacité à rouler sur un simple jeu ?  

Tout commence par le matériel utilisé par les pilotes. En effet, les 20 pilotes engagés roulent sur la même base de volant. Se rapprochant réellement des sensations que les pilotes ont dans la réalité. Ensuite, ils utilisent un baquet dans la même position que les pilotes ont dans leur voiture. Tout est fait de façon à ce que le pilote se rapproche le plus possible de la réalité. 

Pour parler des structures, les grosses écuries, telles que Mercedes, RedBull et Ferrari font déplacer leurs pilotes dans leurs locaux afin qu’ils s’entraînent ensemble pour toute une saison. Ils sont mêmes amenés à parler avec les pilotes professionnels. Le tout pour avoir des conseils ou même discuter du ressenti de la voiture dans le jeu. C’est pourquoi la frontière entre le jeu et la réalité est très fine. De plus, Jarno Opmeer (champion 2020) est lui-même engagé dans un championnat de monoplace prouvant encore une fois le bénéfice des simulateurs. 

” Il y a beaucoup de personnes qui sont de très bons pilotes. Aujourd’hui vous avez souvent des pilotes qui peuvent passer de la simulation à la conduite réelle et démontrer que leurs performances sont similaires. “

A déclaré Lando Norris sur les bienfaits de la simulation, lors d’une préparation de course
La préparation des pilotes 

Oui, même pour disputer une course derrière un écran, ces joueurs ont besoin d’une préparation digne de celles des pilotes officiels. En effet, Richard Arnaud (directeur de la structure Esport pour l’écurie Alpine F1 team) expliquait que “le niveau de concentration qui est demandé lors d’une épreuve officielle est tout aussi stressant et stimulant que dans la voiture en réel”

De plus, le directeur de l’écurie nous donne encore plus d’information sur le côté psychologique de la compétition. “Il faut avoir à l’esprit qu’en qualification, l’ensemble du plateau se tient en deux dixièmes de seconde”. C’est là que le côté psychologique intervient. Comme un vrai pilote, celui-ci doit avoir un niveau de concentration le plus élevé possible afin de sortir le maximum de lui-même en qualification. 

Les joueurs s’entraînent depuis juillet sur l’opus 2021, afin de se préparer au maximum pour le début des hostilités.

Lors des premiers événements, c’est le champion en titre Jarno Opmeer, sur sa Mercedes, qui a pu s’imposer au championnat devant le pilote Aston Martin Lucas Blakeley et le pilote McLaren. 

Si vous aussi vous voulez suivre les F1 E-sport Series, c’est en direct sur la chaîne YouTube de la Formule 1. Ou bien sur la chaîne Twitch de Julien Fébreau pour les commentaires en français ! 

Voir aussi : L’Indycar series : la retraite de la F1

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