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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

La nouvelle ère du Mans

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Adam Hazet

Avec l’arrivée de la nouvelle régulation Hypercar/LMDh, les 24-heures-du-mans se renouvelle pour marquer l’histoire. Mais cette nouvelle ère désigne surtout le retour de constructeurs ayant fait vibrer les Hunaudières...

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24h du Mans

La distinctions des catégories

Ce nouveau règlement sportif, pour le championnat du monde d’endurance (WEC), vient marquer un tournant pour l’étape mythique des 24 Heures du Mans. Après les retraits consécutifs d’Audi puis de Porsche, Toyota se retrouvait seul (ou presque) pour le titre dans l’ancienne catégorie reine qu’étaient les LMP1. Toujours dans la catégorie LMP : les LMP2. Avec des moteurs et technologies moins poussés, elles étaient beaucoup moins rapides que les LMP1, mais il y avait toujours une grosse bataille au classement. S’ensuivent alors les catégories GT Pro avec des constructeurs engageant un ou des équipages de pilotes professionnels. Pour terminer cette distinction, les GT AM qui, elles, se basaient sur les GT Pro. Mais cette fois-ci avec un pilote dit « amateur » aux côtés des deux autres pilotes professionnels. 

2021 marque alors l’arrêt de la catégorie LMP1. Pour remplacer cette partie de l’histoire du sport automobile, il fallait quelque chose de grand, puissant pouvant redorer l’étape mythique du Mans. C’est pourquoi la catégorie Hypercar fait donc son apparition cette année. 

L’entrée en jeu des Hypercar 

Cette catégorie se veut impressionnante avec des voitures plus axées sur la route que pour la piste. En effet, la régulation veut que le constructeur se base sur un véhicule de route pour le dériver ensuite pour la piste. Concernant les moteurs, un système hybride pourra être embarqué comme le faisaient les anciennes LMP1. Ce qui devient encore plus intéressant, c’est bel et bien la liste des futurs engagés ! Nous retrouverons des constructeurs mythiques tels que Toyota ou encore Peugeot. Mais la surprise de ces dernières semaines est l’officialisation de Ferrari dans cette catégorie. La Scuderia va renouer avec Le Mans, et qui sait, va peut-être décrocher les succès qu’elle a pu avoir dans le passé. Pour comprendre l’impact que Ferrari a pu avoir sur l’histoire du Mans, le film Le Mans 66 retrace bien la chute de l’empire Ferrari au Mans avec l’arrivée de Ford. 

Toyota a déjà dévoilé sa nouvelle monture : la GR010. Équipée d’un V6 Biturbo, celui-ci développe 680ch (plafond de puissance établit par le règlement). 

On retrouve des traits de l’ancienne TS050 mais le constructeur nippon a bien tout changé sur cette voiture. « Il s’agit d’une voiture totalement nouvelle, conçue selon une philosophie différente. Techniquement, la différence majeure vient de l’architecture du système hybride » disait Pascal Vasselon, directeur de Toyota. 

Cependant, la course à l’Hypercar se fait aussi en France avec Peugeot ! Connu pour ses monstrueuses 905 ou 908, Peugeot revient sur les terres du Mans avec l’objectif de retrouver les podiums. Quoi de mieux pour la marque française d’engager comme pilote un fraîchement retraité de la F1 ? C’est bien Kevin Magnussen qui prendra place dans la future monture française en 2022. Jusqu’à présent, des croquis ont été dévoilés, mais le développement se poursuit pour la saison prochaine. 

Le mélange WEC/IMSA 

Les Hypercar ne seront pas les seules nouvelles autos à concourir pour la course au titre. Nous retrouverons à côté la catégorie LMDh pour Le Mans Daytona. La réglementation s’appuie sur ce que fait le championnat américain WeatherTech SportsCar Championship. Pour celle-ci, les grands noms du sport auto se retrouverons comme Porsche ou encore le retour d’Audi (ayant arrêté son programme Formule E). Pour cette catégorie, la réglementation se montre encore plus sévère que pour les Hypercar où les constructeurs partaient de rien. En effet, la plateforme LMDh sera partagée avec celle utilisée sur le championnat américain. Une boîte de vitesse et un système hybride seront alors communs à toutes les voitures, mais la carrosserie et les moteurs pourront être différents selon le constructeur. 

Au final, cette nouvelle réglementation permettra peut-être de redorer le blason des 24 Heures du Mans qui s’éteignait petit à petit. Le retour de constructeurs mythiques et deux nouvelles catégories ramèneront de la compétition et surtout, l’histoire des 24 Heures du Mans ne se terminera pas maintenant. 

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