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Le journal pour les jeunes, par les  jeunes

Pas de flamme olympique à Lyon en 2024!

Picture of Ludovic Cantin

Ludovic Cantin

Je suis étudiant en sciences politiques et en relations internationales à HEIP Lyon. Le sport et la politiques sont mes passions. J'écris principalement sur le football et malencontreusement, je supporte chaque dimanche l'Olympique Lyonnais.
Il y a une semaine a été dévoilé le parcours de la Flamme Olympique. Nous avons pu découvrir un trajet passant à travers toute la France, métropolitaine mais aussi dans les territoires d’Outremer grâce au « Relais des Océans ». Cependant, les Lyonnais se sont très vite aperçus que la seule grande ville qui n’accueillera pas la Flamme est la leur : décision incompréhensible pour certains, mais tout à fait raisonnable pour d’autres.

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Voyage dans toute la France pour la Flamme

En amont des J.O. 2024 aura lieu le traditionnel relais de la Flamme Olympique symbole de paix et d’amitié des peuples. Le trajet du Relais Olympique commencera le 8 mai en partant de Marseille, où se dérouleront notamment les épreuves de voiles. Comme indiqué sur la carte présentée par Paris2024 (cf. illustration en dessous), la Flamme ira jusqu’en Corse à Bastia, avant de continuer sa route dans le Sud de la France. Ensuite, elle remontera sur Périgueux puis Bordeaux pour continuer jusqu’à Brest.

Parcours du relais de la Flamme Olympique (source: DNA)

Un parcours à la fois maritime et terrestre

C’est donc depuis la pointe de la Bretagne que le Relais des Océans s’élancera le 7 juin jusqu’au 17. La Guyane, la Réunion, la Polynésie française et les Antilles accueilleront donc la Flamme Olympique avant de retourner sur le continent à Nice. Les relayeurs remonteront la vallée du Rhône jusqu’à Valence puis iront à Vichy. La Flamme Olympique ne passera pas par Lyon comme nous le verront plus tard et c’est donc Saint-Etienne qui va pouvoir recevoir la Flamme, avant de célébrer à Chamonix le centenaire des Jeux d’hiver de 1924. Les Alsaciens pourront ensuite profiter de la Flamme à Strasbourg, tout comme la ville remplie d’histoire de Verdun, puis ce sera au tour des Lillois. 

Une arrivée à Paris attendue, mais encore flou

Tous les départements autour de l’Île de France pourront ensuite participer au parcours avant d’arriver pour la première fois dans Paris pour le 14 juillet, où célébration de Fête Nationale et Relais Olympique seront combinées. Jusqu’au 26 juillet date d’arrivée finale de la Flamme, ce sera la banlieue parisienne qui sera mise l’honneur. Le Comité Olympique présidé par Tony Estanguet n’a toujours pas annoncé le lieu exact du grand final dans Paris.

Un parcours qui intègre tout le monde… ou presque

À travers ce relais qui durera donc presque 3 mois, 400 villes, dont 65 clôtureront chaque étape seront traversées par les relayeurs qui seront 10 000. Les sélections ne sont pas finies et vous aurez peut-être la chance d’en faire partie. Un tiers des porteurs de flamme sera sélectionné par le comité d’organisation et le mouvement sportif, un autre tiers par les parrains du relais de la flamme BPCE (banque et assurance) et Coca-Cola, un autre tiers par les autres partenaires des JO et les derniers 10% par les territoires accueillant la flamme. Comme nous avons pu le voir une grande partie du territoire français est représenté, mais certains n’ont pas souhaité en faire partie, comme la ville de Lyon et le département du Rhône en général.

Image symbolisant les relayeurs ( Source: Paris2024)

Une décision pouvant apparaître comme incompréhensible à Lyon

La décision de ne pas accueillir d’étape à Lyon, ou même dans le Rhône relève d’une raison financière. En effet participer à cet événement coûte cher. Pour la Métropole, les 180 000€ demandés pour simplement faire partie des villes étape est trop importante, surtout que ce sont sans compter les frais des animations qui vont jusqu’à 600 000€ à Bordeaux par exemple. L’argument écologique est aussi déployé : un événement comme celui-ci polluerait trop pour la maire de G. Doucet (EELV). Cependant, ce n’est pas uniquement une décision du maire, le président du département du Rhône qui est lui de droite (LR) est d’accord avec le maire (fait assez rare pour être souligné). Il met en avant le fait que le coût du devis est l’équivalent des subventions allouées aux clubs sur l’année entière. 

Décision contestée qui porte au débat

Cependant, le député T. Rudigoz (LREM) déplore cette décision « C’est un nouvel événement populaire (et historique !) que Lyon ne verra pas. ». En effet les avis divergent, beaucoup comprennent malgré la déception que ces coûts sont importants. Mais pour d’autres, la décision de la mairie de Lyon qui c’était déjà opposée au Tour de France, passe mal. Pour réconforter les Lyonnais, nous pouvons rappeler que certains matchs de football des J.O. auront lieu au Groupama Stadium.

G. Doucet le maire de Lyon lors du Tour de France 2020 (Source: AFP/Christophe Ena)
1 comment
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